Résultats
d'analyse de l'eau d'un village ( document 1).
Paramètre |
Valeur |
limite de qualité |
référence de qualité |
ammonium NH4+ |
<0,04
mg/L |
|
< 0,1
mg/L |
Bact.aér.revivifiables
à 22°- 68 h |
0 n/ mL |
|
|
Bact.aér.revivifiables
à 36°- 44 h |
0 n/ mL |
|
|
bactéries et
spores
sulfito-résidu / 100 mL |
0 n / 100 mL |
|
< 0 n /
100 mL |
bactéries
coliformes
/ 100 mL-MS |
0 n / 100 mL |
|
< 0 n /
100 mL |
carbone
organique total |
1,5 mg/L C |
|
< 2
mg/L C |
chlore libre |
<0,10
mg/L Cl2 |
|
|
chlore total |
0,10 mg/L Cl2 |
|
|
coloration |
< 5
mg/L Pt |
|
< 15
mg/L Pt |
conductivité à
25°C |
421 µS / cm |
|
> 200
et <1100 µS / cm |
entérocoques /
100 mMS |
0 n /100 mL |
< 0 n
/100 mL |
|
eschérichia
coli / 100 mMS |
0 n /100 mL |
< 0 n
/100 mL |
|
fer total |
<20 µg
/ L |
|
<200 µg
/ L |
nitrate NO3- |
65 mg / L |
< 50 mg
/ L |
|
nitrite NO2- |
<0,02
mg / L |
<0,5 mg
/ L |
|
odeur (
qualitatif ) |
0 qualit |
|
|
température de
l'eau |
10,0 °C |
|
< 25 °C |
titre
alcalimétrique |
< 1,0 °F |
|
|
titre
alcalimétrique complet |
6,8°F |
|
|
titre
hydrotimétrique |
|
|
|
pH |
8,05 unité pH |
|
>6,5 et
< 9 unité pH |
Ministère chargé de la
santé : Résultats des
analyses du contrôle sanitaire des eaux destinées à la consommation
humaine.
Questions.
Le
maire de ce village a émis un avis
déconseillant provisoirement la consommation de l’eau du
robinet. A
l’aide des documents et de vos
connaissance, justifiez
l’avis émis par le maire.
Le taux d’ions nitrates ( 65 mg/L ) est supérieur à la limite de
qualite ( 50 mg / L ). Le critère de potabilité concernant les nitrates
n'étant pas respecté, il est déconseillé de boire cette eau.
|
Document
2 :
Devenir des engrais dans l’environnement dans une exploitation
maraîchère
D’après banque de
schémas SVT académie de DIJON
|
Document
3 : Quantité de nitrates restant dans le sol après
la
récolte en fonction de la dose d’azote apportée à la culture
L'azote est un élément fertilisant fort important
mais il est
également potentiellement polluant car son utilisation peut conduire à
une
accumulation de nitrates dans les sols. Une expérimentation a été
réalisée au
Québec dans une ferme produisant des pommes de terre. Les résultats
calculés à
partir des données de 2004, 2005 et
2006 sont reportés sur le graphique ci-dessous :
Document 4 :
Rendement relatif d’un champ de pommes de terre en fonction de la dose
d'azote
appliquée lors de la plantation.
Question
:
Montrez
comment l’apport d’azote
par les agriculteurs
peut être source de pollution de l’eau. Votre réponse prendra en compte
notamment les interactions entre le sol et les nitrates en termes
d’échanges
d’ions.
Si
de fortes pluies se produisent après l'épandage excessif d'engrais
azotés, une partie de ces derniers, très solubles, sont entraînés par
les eaux de ruisellement dans les cours d'eau ; une autre
partie de l'eau contenant ces nitrates peut s'infiltrer dans
les sols et gagner les nappes aquifères.
Un
agriculteur du village utilise
175 kg/ha d’azote pour ses cultures de pommes de
terre. Développez
une
argumentation pour le convaincre de diminuer cet apport d’azote aux
cultures.
Le rendement, la dose résiduelle de nitrate dans le sol augmentent avec
la quantité d'engrais azotés apportés. Augmenter la quantité
d'engrais ne fait pas croître indéfiiment le rendement ( il atteint une
valeur maximale vers 100 kg /ha d'azote, puis diminue ensuite ), mais
par contre augmente la dose résiduelle de nitrate dans le sol, ces
derniers n'étant pas entierement assimilés par la plante.
D'autre part le surcoût d'une dose massive d'engrais ne compense pas
forcément le revenu tiré d'un meilleur rendement.
Le
défi énergétique.
Document
1 : La
crise
nucléaire, chance difficile à saisir pour l'énergie renouvelable
« Les énergies
renouvelables représentaient 12,7% de la
production mondiale d’énergie en 2006. Selon Observ’ER (l'observatoire
des
énergies renouvelables), la production électrique d’origine
renouvelable a
atteint 18,6% de la production mondiale d'électricité. Elle est
couverte à 89%
par l’hydraulique et à 5,7% par la biomasse, le reste se partageant
entre
l’éolien (3,5%), la géothermie (1,7%) et le solaire (0,2%). L’Amérique
du nord
est le premier producteur d’électricité renouvelable avec 21,8% de la
production, suivie de l’Europe de l’ouest (19,3%), de l’Asie de l’est
et du
sud-est (19,2%) et de l’Amérique du sud (19%). En 2007, la production
d’électricité éolienne a augmenté de 20000 MWh* pour atteindre 94000
MWh*. Pour
le photovoltaïque, la hausse a été de 50% par rapport à 2006, pour
atteindre
12400 MWh*.
Les États-Unis ont affiché la plus
forte progression devant la
Chine et l'Espagne. Cependant, la Commission européenne prévoit que la
part des
énergies renouvelables dans la consommation mondiale d’énergie va
décroître de
13% à 8% entre 2000 et 2030, ce qui signifie que la consommation
mondiale
d’énergie croîtra plus vite que la production d’énergie
renouvelable…/...
Les énergies renouvelables émettent
des gaz à effet de serre
dans des proportions très inférieures aux énergies fossiles. Mais l'un
des
principaux problèmes de la production d'électricité à partir de
l'énergie
éolienne et solaire est qu'elle n'est pas continue, sans capacité de
stockage.
Cela
rend les grosses
usines et autres constructeurs automobiles moins intéressés par
l'utilisation
du solaire et de l'éolien actuellement. Et il n'est pas faisable de
n'utiliser
que ces deux techniques pour alimenter en courant une ville ou une
région ayant
besoin d'électricité en permanence.
Les énergies renouvelables, dont le coût est l'un des principaux
inconvénients,
peuvent donc difficilement se développer sans soutien
gouvernemental. »
*MWh: Mégawatt heure
Site
internet: good planet.org
Document 2
« L’énergie ne se produit pas, elle est transformée.
Cette transformation s’accompagne d’un dégagement de chaleur. Ainsi
dans
l’ampoule qui m’éclaire, l’énergie électrique est transformée en
lumière et
chaleur. On ne peut donc transformer intégralement l’énergie en une
autre forme
d’énergie. »
Site
internet :
palais-découverte.fr
A l’aide du document 1 et
de vos connaissances :
Relevez
les
ressources d’énergie citées et classez-les en
ressources énergétiques renouvelables et non
renouvelables en justifiant votre choix.
Les combustibles fossiles et l'uranium : ces énergies ne se renouvellent
plus de nos jours. Elles se sont formés à une
période très ancienne ; elles sont consommées de nos jours : donc elles
s'épuisent.
Une énergie renouvelable n'entame pas les réserves
énergétiques terrestres. Le solaire, l'hydraulique, l'éolien,
la biomasse, la géothermie sont des énergies renouvelables.
Identifiez
les
avantages et les inconvénients de l’utilisation des deux types
d’énergie évoqués.
Les énergies renouvelables, contrairement aux combustibles fossiles,
n'émettent pas de gaz à effet de serre et ne contribuent pas au
réchauffement global.
Par contre la production d'électricité à partir du soleil et du vent
n'est pas constante. Les énergies renouvellables ont un coût encore
très élevé, comparé à l'utilisation de combustibles fossiles.
Cochez la bonne
réponse
La puissance électrique éolienne est, en 2007 de
20000 MWh. ( une puissance s'exprime en
watt ou MW)
L’énergie
électrique éolienne est, en 2007 de 20000
MWh. ( ce
nombre correspond à l'augmentation de l'éolien )
La
puissance électrique éolienne est, en 2007 de
94000 MWh. ( une puissance s'exprime en
watt ou MW)
L’énergie
électrique éolienne est, en 2007 de 94000
MWh. Vrai.
Cochez le schéma
correct de la chaîne énergétique étudiée
|
L'oeil.
L’image
ci-dessous représente ce que
perçoit un individu âgé de 50 ans au moment où,
installé dans son jardin, il s’apprête à consulter un livre.
Jusqu’ alors sa vision n’avait jamais présenté de défaut.
Au cours de la consultation,
son ophtalmologue lui explique que
son problème est dû à une :
Cochez uniquement la
réponse exacte.
Perte
de souplesse du cristallin ( vrai
)
Détérioration
des photorécepteurs rétiniens
Opacification
du cristallin
Détérioration
du nerf optique.
Les cônes (dont il existe trois
types) et les bâtonnets sont des
photorécepteurs rétiniens dont les propriétés déterminent la vision du
monde.
Pour
réaliser le graphique ci dessous, les photorécepteurs ont
été exposés à des longueurs d'ondes différentes. Pour chaque longueur
d'onde,
le photorécepteur a été soumis d'abord à une intensité lumineuse très
faible,
puis de plus en plus forte (mesurée en lux). Le graphique représente
l'intensité lumineuse minimale pour laquelle le photorécepteur réagit.
Intensité minimale de
stimulation des photorécepteurs
en fonction de la longueur d'onde.
D’après
cette étude, on peut dire que :
Dans
chaque proposition, cochez vrai ou faux
seuls les bâtonnets sont
stimulés dans un endroit très peu éclairé vrai
(
1 lux vers 500 nm)
les cônes
sont stimulés quelle que soit l’intensité de
l’éclairement
Faux ( une
intensité minimale de 100 lux est nécessaire )
Les
bâtonnets présentent une sensibilité maximale dans le bleu et le rouge. Faux
( vers 500
nm, le bleu cyan)
chaque type
de cône possède une sensibilité maximale pour une couleur
donnée vrai
(
cône 1 : 450 nm ; cône 2 : 580 nm ; côe 3 : 540 nm )
|
On a identifié le neurotransmetteur
naturel impliqué dans la
communication entre les neurones des voies visuelles. Il s'agit d'une
molécule
dont le nom est « sérotonine » et que l’on a représentée ci-dessous
fixée à son récepteur
neuronal. Par
ailleurs, on connait
une drogue, le LSD ("acide"), caractérisée par une puissante action
hallucinogène.
Il provoque des
visions artificielles
ou des altérations de la perception visuelle.
Les informations
présentées sur ces documents, permettent de penser que l’effet
hallucinogène du
LSD provient de :
Dans
chaque proposition,
cochez vrai ou faux
sa
formule chimique identique à celle de la sérotonine faux.
sa structure spatiale en partie similaire à celle de
la molécule de sérotonine vrai.
sa possibilité de se substituer à la sérotonine au
niveau de la membrane du neurone aboutissant au cortex visuel
vrai.
sa possibilité de traverser la membrane du neurone
aboutissant au cortex visuel faux.