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Document 1
: Aristote explique la perception de la couleur d'un objet par
l'altération progressive d'une sorte de rayon visuel émis par l'oeil,
qui perdrait de son intensité au fur et à mesure de son éloignement.
Ainsi la couleur perçue d'un objet dépendrait de sa distance par
rapport à l'oeil. Par exemple un obje blanc qu'on éloigne searit touché
par un rayon visuel de plus en plus affaibli et apparaîtrait, au fur et
à mesure de son éloignement, d'abord rouge, puis vert, et enfin noir.
Document 2 : le mécanisme optique de la vision d'après Alhazen.
Les géomètres appellent rayons, les rayons visuels par analogie
avec les rayons solaires et les rayons du feu : en effet, les plus
anciens d'entre eux considéraient que la vision est au moyen d'un rayon
qui sort de l'oeil pour aboutur à l'objet vu, le rayon produisant ainsi
la vision.
Quant à ceux qui considèrent que la vision est produite par le renvoi
d'une forme de l'objet vu à l'oeil, ils estiment que le rayon est la
lumière qui se propage depuis l'objet vu suivant des trajectoires
rectilignes se rencontrant au centre de l'oeil.Une trop forte lumière
blesse les yeux. La vision ne provient donc pas de l'émission de l'oeil
vers l'objet, mais de l'inverse. C'est la déclaration que fait Alhazen.
Extraits tirés du "
Discours de la lumière" et de " Quelques égnigmes scientifiques de
l'Antiquité à notre temps" par Marcel Nordon. Document 3 : vers une compréhension du mécanisme de la perception des couleurs.
Thomas Young écrit :" il est à peu près impossible d'attribuer à
chaque point de la rétine un nombre infini de particules dont chacune
vibrerait à l'unisson avec chaque ondulation possible de la lumière. Il
devient donc nécessaire d'en supposer le nombre limité, à trois
exemple..." Il émet donc l'hypothèse de la présence de trois types de
récepteurs dans la rétine.
En 1963, les travaux de Marks et d'autres équipes de physiologistes
apportent un argument décisif en faveur de la théorie de Young,
discutée depuis plus de 50 ans. A l'époque, l'expérimentation sur des
cellules de la rétine humaine, beaucoup plus petites que celles des
poissons, présentait des difficultés techniques qui semblaient
insurmontables. Ils mesurent donc la quantité de lumière absorbée par
des cellules visuelles des poissons rouges. Les résultats obtenus sont
regroupés dans le graphique suivant :
D'après " Données
biochimiques et électrophysiologiques récentes sur la vision
chromatique " L. Cornu, l'année psychologique N°67-2. 1967.
Montrer
que la conception d'Aristote a eté progressivement remise en cause et
ne peut plus être soutenue avec les connaissances actuelles.
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Aristote, dont les conceptions ont dominé tout le monde antique et le
Moyen-âge, fournit une première série d'explications à la vision des couleurs. L'oeil
envoie des rayons "tâter" les objets environnants afin d'en déduire leur
forme et éventuellement leur couleur.
Le phénomène
d'émission de l'oeil : cela se traduit par une flèche qui va de l'oeil vers l'objet. Le recaptage de l'image reçue : cela doit se traduire par une flèche qui va de l'objet vers l'oeil.
De nos jours, un objet éclairé est visible lorsqu'il diffuse vers l'oeil une partie de la
lumière reçue : cela se traduit par une flèche qui va de l'objet vers l'oeil.
Newton montra que la lumière solaire
peut être décomposée en une infinité de couleurs
différentes parmi lesquelles ne se trouve ni le noir ( absence de
couleurs) ni le blanc ( présence simultanée de l'ensemble des
couleurs).
A chaque couleur primaire correspond une couleur complémentaire.
Couleur primaire | couleur complémentaire | rouge | cyan | vert | magenta | bleu | jaune |
Thomas Young découvre qu'il n'est pas nécessaire d'utiliser tous les rayons du spectre pour reconstituer de la lumière
blanche, mais que trois d'entre eux suffisent.
Il propose que la vision humaine utilise trois capteurs rouge,
vert et bleu (RVB) capables de réaliser la synthèse de toutes les
autres couleurs. Plusieurs années plus tard cette
hypothèse a été confirmée par des expérimentations
physiologiques sur l'oeil.
Nous
avons besoin de 2,5 L d'eau par jour pour assurer le bon fonctionnement
de notre organisme. les aliments en apportent une partie mais
l'essentiel des apports provient surtout de l'eau notamment l'eau du
robinet et les eaux minérales.
Document 1 : les eaux de consommation.
L'eau du robinet, issue d'eau prélevée dans les rivières ou les nappes
phréatiques doit subir des traitements pour être propre à la
consommation. Par contre, les eaux minérales provenant des nappes
souterraines protégées ne subissent pas ou très peu de traitement. Les
eaux minérales possèdent des propriétés thérapeutiques spécifiques :
certaines riches en magnésium sont à privilégier en cas de fatigue ou
de constipation, celles riches en sodium sont à modérer quand on
surveille ses apports en sel en cas de trobles cardio-vasculaires et
celles riches en fluor ( bon pour l'émail des dents ) peuvent devenir
néfastes à trop forte dose.
Document 2 : critères de qualité et normes de potabilité de l'eau du robinet. Une eau du robinet est déclarée potable si elle répond à des critères da qualité qui portent notamment sur :
- la qualité microbiologique : l'eau ne doit contenir ni parasite, ni virus, ni bactérie pathogène.
- la qualité chimique : les substances chimiques autres que les sels
minéraux, font l'objet de normes très sévères. Ces substances sont
dites indésirables ou toxiques.
- la qualité physique et gustative : l'eau doit être limpide, claire, aérée et ne doit présenter ni saveur ni odeur désagréable.
- les substances indésirables : leurs présence est tolérée tant qu'elle
reste inférieure à un certain seuil ( le fluor et les nitrates par
exemple ).
- les ubstances à effet toxiques : le plomb et le chrome en font partie.
- les eaux adoucies ou déminéralisées : les eaux traitées par un
adoucisseur d'eau doivent contenir une teneur minimale en calcium ou en
magnésium.
D'après le site internet "www.lesagencesdel'eau.fr".
Ions
|
sodium
|
sulfate
|
chlorure
|
nitrate
|
fliorure
|
concentration maximale admissible en mg/L |
200
|
250
|
200
|
50
|
1,5
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Document 3 : composition de l'eau du robinet de Mme X et de deux eaux minérales.
Ions
|
Eau du robinet ( mg/L
|
eau minérale A ( mg/L)
|
eau minérale B ( mg/L)
|
calcium Ca2+
|
42
|
555
|
241
|
magnésium Mg2+
|
15
|
110
|
95
|
sodium Na+
|
10
|
14
|
255
|
potassium K+
|
24
|
4
|
50
|
bicarbonate HCO3-
|
45
|
403
|
1685
|
sulfate SO42-
|
90
|
1479
|
143
|
chlorure Cl-
|
10
|
11
|
38
|
nitrate NO3-
|
1,5
|
3
|
1
|
fluorure F-
|
0,6
|
0,4
|
2
|
Précisez
le ( ou les ) critère(s) de potabilité relatif(s) à la santé publique
et celui ( ou ceux) relatif(s) uniquement au confort du consommateur.
La
qualité microbiologique, la qualité chimique, la qualité physique et
gustative, les substances indésirables sont des critères de potabilité
relatifs à la santé public.
L'eau adoucie ou déminéralisée est un critère relatif au confort du consommateur.
Expliquez
si les eaux minérales A et B respectent les critères de potabilité de
l'eau du robinet. Si non, expliquez leur autorisation ministérielle de
distribution ( toujours bien spécifiée sur l'étiquette ).
L'eau minérale A est trop riche en sulfate, l'eau minérale B est trop riche en ion sodium.
Une eau trop riche en sulfate, aura une action diurétique. Attention le sulfate diminue l'absorption du calcium.
Une eau trop riche en bicarbonate est recommandée pour les diabétiques, les obèses et déconseillée pour les cardiaques, les hypertendus.
L'eau trop riche en calcium est déconseillée en cas de calculs rénaux.
L'eau trop riche en sodium est utilisée pour les troubles digestifs des
voies biliaires. Elle est déconseillée aux personnes souffrant
d'hypertension ou suivant un régime sans sel.
Mme X souffre de risques cardiovasculaires et soufre fréquemment de
constipation. Sa voisine lui conseille, de boire régminérale A ou B.
par goût, elle décide d'acheter de l'eau minérale B set de boire
uniquement cette eau là pendant plusieurs semaines.
Proposez
une argumentation pour expliquer à Mme X qu'il lui est fort déconseillé
de boire toujours la même eau minérale et surtout l'eau B.
Changer d'eau minérale apporte un meilleur équilibre en minéraux.
L'eau minérale B, trop riche en sodium et en bicarbonate, est déconseillée aux personnes souffrant de risques cardiovasculaires.
Précisez si les ions portent une charge électrique. Classez les ions en anions et en cations.
Les ions portent une charge électrique positive ou négative.
Cations : calcium Ca2+, magnésium Mg2+, sodium Na+, potassium K+.
Anions : bicarbonate HCO3-, sulfate SO42-, chlorure Cl-, nitrate NO3-, fluorure F-.
Un échantillon d'eau est électriquement neutre. Expliquer la conséquence de cette propriété sur la composition de l'eau.
On note entre crochets les concentrations.
2 [Ca2+] + 2[Mg2+] +[Na+] +[K+] = 2[SO42-] +[HCO3-] +[Cl-]+[NO3-]+[F-].
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