Lunettes
universelles, altération des couleurs, test duochrome, bac L ES 2016.
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Lunettes
universelles ; métropole septembre.
Une
paire de lunettes qui convient à n'importe quel myope ou presbyte et
ce, tout au long de la vie ? C'est ce qu'a imaginé Jan int'Veld,
l'inventeur néerlandais à l'origine de lunettes dites « universelles ».
Elles ont été conçues pour pouvoir être ajustées en fonction de la vue
de leur porteur. La même paire de lunettes conviendra ainsi pour une
myopie forte ou légère ou pour un presbyte et ce, quel que soit le
degré de sa déficience visuelle.
La production a été standardisée, les verres sont alors réalisés en un
temps record et les lunettes peuvent ainsi être vendues entre 2 et 5
euros.
Source : d’après la revue « Science et Avenir » du 19 mai 2014.
Le principe des
lunettes dites « universelles ».
Deux verres à la courbure inverse sont placés l’un sur l’autre et
coulissent selon un axe horizontal pour s'ajuster à la vue du porteur.
Des molettes placées sur les branches des lunettes permettent de faire
coulisser ces verres de façon à faire la mise au point nécessaire à une
bonne vision.
Les domaines de
vision.
Le punctum remotum (PR) est le point le plus éloigné vu nettement sans
accommodation.
Le punctum proximum (PP ) est le point le plus proche visible nettement
au maximum d’accommodation.
Question 1.
Associer à chacun des trois éléments du modèle de l’oeil réduit
représenté ci-dessous la partie correspondante de l’oeil réel en
répondant sur votre copie et non sur le sujet.
Question 2.
L’objet est placé à une distance suffisamment grande de l’oeil pour
qu’il en donne une image inversée.
Indiquer le numéro du schéma correspondant à la vision de loin d’un
oeil myope. Justifier.
l'oeil myope est trop convergent, l'image d'un objet éloigné se forme
devant la rétine.
Question 3.
En vieillissant le cristallin devient moins souple, l’accommodation se
fait de plus en plus difficilement : l’oeil devient presbyte.
3.1. Donner le
comportement observable d’une personne atteinte de presbytie quand elle
lit un journal. Justifier.
Le PP d'un oeil presbyte est supérieur à 25 cm. Pour lire son journal,
une personne presbyte, le tient à une distance supérieure à 25 cm ;
elle l'éloigne de l'oeil.
3.2. Indiquer le
type de lentille qui doit être utilisé pour corriger la presbytie.
Justifier.
Un oeil presbyte n'est plus assez convergent ; on utilise des lentilles
convergentes pour corriger la presbytie.
3.3. D’après le
document 1, indiquer la
configuration des verres des lunettes « universelles » pour un presbyte.
Une lentille convergente est bombée dans sa partie centrale ; elle est
plus large au centre que sur les bords.
Verre en configuration B.
Source : D'après Futuremag, Arte, Mai 2014
3.4. Indiquer
comment doit évoluer l’épaisseur aux extrémités du système constitué
des deux verres coulissants, pour permettre de corriger au maximum la
presbytie.
Les verres sont épais dans la partie
centrale et beaucoup plus fins aux extrémités.
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Métropole.
On cherche à expliquer la différence de perception des couleurs entre
les Papous et les Européens.
Expliquer
pour chacune des hypothèses, si
celle-ci peut être validée ou non en présentant les arguments utilisés
.
Hypothèse 1
: La différence de perception de la couleur pourrait s’expliquer par un
daltonisme.
Le daltonisme : absence d'un type de cônes dans les photorécepteurs de
la rétine ; il en résulte un défaut d'absorption de certaines longueurs
d'onde du domaine visible.
Or chez les Papous, les cônes sont présents et fonctionnent normalement.
L'hypothèse 1 est donc fausse.
Hypothèse 2
: La différence de perception de la couleur pourrait s’expliquer par
une différence de
caractéristiques des photorécepteurs.
Le pourcentage d'absorption est identique chez les trois types de
cônes. L'hypothèse est fausse.
Les cônes S ( absorption maximale vers 437 nm), les cônes M (
absorption maximale vers 533 nm) et les cônes L ( absorption maximale
vers 564 nm).
Hypothèse 3
: La différence de perception de la couleur mettrait en jeu des
différences
d’apprentissage et des phénomènes de plasticité cérébrale.
Apprendre modifie la
structure du système nerveux central. L’apprentissage et les
expériences modifient la façon dont le cerveau traite les informations.
L’influence du langage est prépondérante
dans la catégorisation des couleurs. L'hypothèse est vraie.
Altération des couleurs. Amérique du
Nord.
Les
tapisseries, textiles décoratifs de grande taille, suspendus au mur,
sont sensibles à la lumière UV.La lumière décolore le tissu et
affaiblit ses fibres. Les colorants jaunes et roses sont les premiers
altérés.
Question 1.
Compléter le schéma suivant montrant le trajet d'un rayon lumineux qui
permet à l'élève de visualiser cette tapisserie éclairée par une lampe.
Question 2.a.
Indiquer quel mélange de colorants imprégnant la fibre permet d’obtenir
la couleur verte sur la tapisserie. Justifier la réponse.
Un
colorant jaune absorbe le bleu ; un colorant cyan absorbe le rouge.
Seul le vert n'est pas absorbé.
Un
mélange de colorants jaune et cyan est de couleur verte.
b. Expliquer vers quelle couleur
évoluera la teinte verte après une longue exposition à la lumière.
Le
colorant jaune sera vite altéré par la lumière : le bleu ne sera plus
absorbé ; seul le rouge sera absorbé.
En
synthèse additive, le bleu et le vert donnent le cyan.
Question 3:
Citer
deux précautions nécessaires pour limiter au maximum la détérioration
de la tapisserie.
En exposition, abaisser la lumière à 50
lux ; dans les réserves, maintenir l'obscurité.
Limiter la durée d'exposition des oeuvres
les plus fragiles.
S'assurer que le rayonnement UV est
inférieur à un certain seuil.
Question 4:
Indiquer
quelle serait la durée de préservation de la tapisserie si elle était
éclairée avec une lampe de 50 lux pendant 100 jours par an. Justifier
la réponse.
La
dose totale d'exposition tient compte de l'éclairement et de la durée.
Pour une tapisserie de grande sensibilité :
50
lux pour 25 jours d'exposition par an : préservation 100 ans.
50 lux pour 100 jours
d'exposition par an : préservation 25 ans.
Question 5:
Dans
le cadre d’une visite nocturne du château de Sully-sur-Loire, le
conservateur souhaite éclairer en magenta les façades extérieures
constituées de pierres blanches. L’éclairagiste possède des projecteurs
de chacune des trois couleurs primaires.
a. Nommer ces
couleurs.
En
synthèse additive, les couleurs primaires sont le bleu, le vert et le
rouge.
b. Expliquer comment l’éclairagiste
doit procéder pour éclairer les façades de la couleur voulue.
La
pierre blanche n'absorbe aucune couleur primaire.
La
superposition du bleu et du rouge, avec la même intensité, donne du
magenta.
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Test duochrome.
Amérique du Sud
Le choix de la teinte de lunettes de soleil correctrices peut s’avérer
compliqué. Pour une
personne souffrant d’un défaut visuel, la teinte du verre sera plus ou
moins bien supportée
et apportera plus ou moins de confort dans la vision.
On cherche à comprendre comment un opticien peut conseiller ses clients
dans le choix
de la teinte des verres.
La lumière blanche est composée de radiations de différentes longueurs
d’onde. Les
radiations de plus courtes longueurs d’onde (à partir du violet, bleu
et vert) seront plus
déviées par un système optique convergent que les radiations de
longueurs d’onde plus
élevées (en particulier autour du rouge).
Un opticien doit conseiller deux clients, l’un myope, l’autre
hypermétrope, dans leur choix
de verres correcteurs teintés.
Expliquez les résultats du test duochrome pour en déduire les conseils
donnés par
l’opticien à chacun de ses clients sur la teinte des verres.
Le test duochrome permet de détecter une tendance à la myopie ou
l’hypermétropie.
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Oeil
emmétrope
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Oeil
hypermétrope
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Oeil
myope
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Résultat
du test
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Contraste
et perception |
identique
sur les deux fonds
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meilleur
contraste sur fond vert
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meilleur
contraste sur fond rouge
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Absorption et transmission des radiations lumineuses par des verres
teintés
:
Pour
le myope, le contraste est meilleur sur fond rouge : on utilise un
verre teinté qui transmet bien le rouge et absorbe le vert.
Pour l'hypermétrope, le contraste est meilleur sur fond vert : on
utilise un verre teinté qui transmet bien le vert et absorbe le rouge.
Cônes et bâtonnets de la
rétine. Asie.
Depuis son plus jeune âge, Jean, un petit garçon de 6 ans, ne supporte
pas d’être seul dans le noir car il est
incapable de se déplacer dans l’obscurité ou la pénombre sans se
cogner. Après avis auprès de leur médecin, les parents de Jean décident
de consulter un ophtalmologue. Les premiers
tests dans une pièce à fort éclairement confirment que Jean présente
une bonne acuité visuelle, un champ visuel
normal et une bonne vision des couleurs.
Question 1 :
On s’intéresse à la bonne acuité visuelle de Jean en plein jour.
La bonne acuité visuelle de Jean en plein jour est possible grâce :
Cochez uniquement la réponse exacte
- aux cônes répartis principalement au niveau de l’axe optique, vrai
- aux cônes répartis en périphérie
- aux bâtonnets répartis de part et d’autre de l’axe optique
- aux bâtonnets répartis au niveau de l’axe optique.
Les cônes
sont les seuls présents – avec une densité très forte -
en zone centrale. Leur nombre diminue fortement en s'éloignant vers la
zone
périphérique distante.
Quand on s’éloigne,
les cônes se raréfient au profit des bâtonnets qui sont les seuls
représentés à la périphérie de la rétine.
Question 2 :
Sachant que Jean a une répartition normale des photorécepteurs,
expliquez pourquoi il ne distingue
rien dans des conditions de faible éclairement.
Les cônes fonctionnent à fort éclairement. Les bâtonnets sont sensibles
à une faible luminosité, incapables de distinguer les couleure ( vision
en noir et blanc ).
L'électrorétinogramme ( ERG) montre une anomalie au niveau du
traitement des objets peu éclairés qui doivent être traités par les
bâtonnets.
Chez Jean, à faible éclairement, l'activité électrique de la rétine
reste très faible.Le message nerveux ne se
propage le long des fibres du nerf
optique sous forme de signaux électriques, en direction du cerveau.
Centres étrangers.
Paul a emmené son ami Jules au musée mais Jules est incapable
d'apprécier pleinement
les œuvres picturales. En effet, il ne parvient pas à distinguer
certaines couleurs ni à
percevoir les détails et contours d'un tableau.
On cherche à expliquer l’origine des symptômes de Jules.
Expliquez l’origine des symptômes de Jules c'est-à-dire la mauvaise
perception des
contours, des détails et des couleurs de l’œuvre de Mirό.
Symptômes de Jules :
Le bleu est correctement perçu, les autres couleurs sont perçues en
gris.
Difficultés à voir les détails et les contours ( contrastes ) des
objets.
L'électrorétinogrammemontre une anomalie : l'activité électrique de la
rétine est très faible avec un fort éclairement, alors qu'elle est
correcte à faible éclairement.
Les bâtonnets, plus périphériques, sensibles à de faibles éclairements,
permettent de voir la nuit ( vision en noir et blanc).
Les trois types de cônes, situés autour de l'axe optique, permettent de
voir les détails et les couleurs sous fort éclairage.
Diagnostic : anomalie au niveau des cônes. Les cônes S sensibles aux
faibles longueur d'onde sont présents ; les cônes M et L
sensibles au vert et au rouge sont absents.
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La lumière bleue. ( Pondichéry 2016)
La lecture sur écran ( manque de contraste, reflets, faible résolution, lumière éblouissante) est plus exigeante pour nos yeux que la lecture sur papier.
La lecture sur écran peut provoquer ou aggraver des défaus visuels (
vision brouillée, sécheresse, irritation des yeux, fatigue oculaire,
maux de tête ).
L'ensemble des problèmes de vue et des yeux, conséquences d'une
surutilisation d'écran numérique, constitue le syndrome de fatigue
visuelle.
Les LED que l'on trouve dans l'éclairage des écran numériques, émettent
plus fortement dans le domaine 400 - 500 nm ( lumière bleue) que la
lumière blanche naturelle ou artificielle.
L'utilisation à grande échelle pendant de longues périodes exposent davantage nos yeux à la lumière bleue.
Les photons de cette lumière bleue sont beaucoup plus énergétiques que
ceux des longueurs d'ondes plus longues. Or nos yeux n'offrent
pas suffisamment de protection contre ce type de lumière, ce qui peut
engendrer des dommages à la rétine et contribuer à la dégénerescence
maculaire liée à l'âge.
La lumière bleue favorise la vigilance, mais une exposition chronique
en soirée peut diminuer la production de mélatonine et perturber le
cycle du sommeil.
La rétine est un tissu multicouche recouvrant la paroi interne arrière
de l'oeil. Elle peut être endommagée par la lumière bleue/violette. Une
exposition chronique augmente le risque de dégénerescence
maculaire, de glaucome et de maladies dégénératives rétiniennes.
Comment prévenir cette fatigue ?
Au repos, nos yeux regardent au loin et vers le bas. En conséquence
veiller à ce que le centre de l'écran soit quelques centimètres sous
vos yeux et à une distance de 70 cm.
La pièce doit être bien éclairée et utiliser un écran anti-reflets.
Faites une pose de 15 minutes toutes les deux heures, cligner fréquemment des yeux, cela maintient l'hydratation.
La couleur des poissons change-t-elle avec la profondeur ?
Pierre, préparant le niveau 3 de plongée sous-marine
pendant ses vacances, doit réaliser des plongées à des
profondeurs allant jusqu’à 60 m. Lors de ses premières
plongées en profondeur, il constate, avec surprise,
qu’entre 10 m et 30 m de profondeur, les poissons et les
végétaux lui paraissent bleu-vert. De plus, il précise qu’à
des profondeurs plus importantes (60 m), là où l’intensité
lumineuse (mesurée en lux) est inférieure à 100 lux, il n’a
plus aucune perception des couleurs.
On cherche à comprendre l’évolution de la perception des couleurs par Pierre lors de sa
plongée
Lors de son entraînement à 60 m de profondeur, Pierre pêche un poisson, qui lui semble
gris. Lors de sa remontée, il constate qu’à la profondeur de 30 m, le poisson lui apparait
de couleur bleue tandis qu’à la surface il est de couleur magenta.
Expliquer l’évolution de la perception des couleurs du poisson par Pierre au cours de sa
plongée.
Rapport des éclairements par rapport à la surface en fonction de la profondeur.
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à 10 m
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à 20 m
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à 30 m
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à 60 m
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Lumière bleue
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96 %
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90 %
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86 %
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72 %
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Lumière verte
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60%
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36 %
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21 %
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5 %
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Lumière rouge
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1 %
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0
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0
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0
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A la surface, les trois couleurs primaires, bleu, rouge et vert ont la
même intensité. Le poisson , éclairé en lumière blanche,paraît magenta,
il absorbe le vert et diffuse le bleu et le rouge.
Sensibilité des photorécepteurs rétiniens.
Dans les conditions de sa plongée Pierre reçoit une lumière d'intensité de :
102 lux à 60 m de profondeur : seul le photorécepteur
rétinien B réagit. La vision est alors en noir et blanc, le poisson
paraît gris.
104
lux à 30 m de profondeur : tous les photorécepteurs rétiniens réagissent.
Le rouge a disparu, le vert est très atténué ; le bleu est peu atténué.
Les poissons et végétaux paraissent bleu, le poisson absorbant le vert.
Sténopé. Nlle Calédonie.
Le 20 mars 2015 a eu lieu une
éclipse partielle visible depuis de nombreux pays européens. Pour observer
cette éclipse, les recommandations générales préconisaient le port de lunettes
adaptées pour l’éclipse ( « lunettes-éclipse »). Julien,
alors élève en classe de
première générale, n’a pas réussi à se procurer de « lunettes-éclipse
», en
rupture de stock chez de nombreux distributeurs. Il a pris alors
la décision de construire un système de projection, destiné à obtenir
une image du Soleil sur un écran.
Il a trouvé sur Internet (sur un
blog personnel) un premier système, appelé sténopé. Il veut aussi utiliser une lentille convergente
pour réaliser un second système de projection. Il a retrouvé dans son cours la
relation liant la vergence d’une lentille convergente et sa distance focale.
Question 1.1.
Déterminer par un tracé de rayons lumineux la position A', image du
point A, et la position B', image du point B, sur la feuille blanche
utilisée comme écran.
1.2. Citer une propriété de la lumière qui est exploitée pour réaliser cette construction géométrique.
Dans un milieu homogène, la lumière se propage en ligne droite.
1.3 Dessiner alors l'image de l'éclipse obtenue sur l'écran.
Le sténopé inverse l'image de l'éclipse.
Question 2. Julien
teste un autre système en réalisant un modèle réduit de l'oeil. Il
utilise une lentille convergente, un diaphragme et un écran
translucide. Compléter le tableau suivant :
Matériel utilisé pour l'oeil réduit
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Partie de l'oeil réel modélisé
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Rôle optique
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Lentille convergente
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Cornée cristallin
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Concentre les rayons lumineux sur la rétine
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Diaphragme
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Pupille
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Limite la quantité de lumière qui entre dans l'oeil
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Ecran translucide
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Rétine
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Réceptionne l'image formée et la transmet au cerveau via le nerf optique.
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Question 3.
Pour vérifier la vergence de la lentille ( C = + 10 dioptries), Julien
utilise une bougie allumée comme objet. Il recherche une position
pour laquelle l'image de la bougie est nette sur l'écran.
3.1. Placer le foyer F' de la lentille en traçant le rayon lumineux adéquat.
3.2 Déterminer la valeur de la distance focale et conclure.
OF' = 10 cm = 0,1 m ; vergence = 1 /OF' = 1 / 0,1 = 10 dioptries, en accord avec l'indication.
Question 4. On peut
considérer que le soleil est situé à une distance infiniment grande de
la lentille. Déterminer la valeur de la distance entre l'écran et la
lentille permettant d'obtenir une image nette de l'eclipse sur l'écran.
L'image d'un objet à l'infini se forme dans le plan focal image de la
lentille. La distance écran lentille est égale à OF' = 10 cm.
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