Le
rayon vert, un phénomène atmosphérique
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Jules
Verne décrit un phénomène atmosphérique : lors du coucher du soleil sur
un horizon de mer, ciel dégagé de brume, à l'instant prècis où l'astre
lance son dernier rayon, un rayon vert frappe la rétine de l'oeil.
Approche théorique simplifiée.
Q1.
Donner la définition de l'indice optique n d'un milieu transparent et
énoncer les lois de Snell-Descartes de la réfraction en utilisant un
schéma annoté.
L'indice
d'optique d'un
milieu transparent, noté n, est le rapport entre la célérité de laNlle Calédonie mars 2019Nlle Calédonie mars 2019
lumière dans le vide et la célérité de la lumière dans le milieu
: n = c / v avec c = 3,00 108 m /s.
Les rayons incident, réfléchi et
réfracté sont coplanaires.
n2 sin i2 = n1 sin i1 et i1
= r.
L'angle d'incidence et l' angle
de rélexion ont la même mesure : i = r.
On
photographie une tasse dans laquelle une pièce a été déposée sur le
fond. La pièce n'est pratiquement pas visible si la tasse est vide. La
pièce est en grande partie visible si la tasse contient de l'eau.
Q2.
En s'appuyant sur des schémas, proposer une interprétation de cette
expérience et expliquer à des élèves de seconde la phrase suivante : "
le soleil que nous voyons juste au-dessus de l'horizon avant qu'il ne
disparaisse pour la nuit n'est donc qu'un mirage".
Lorsque le récipient est vide,
la lumière diffusée par la pièce frappe le bord de la tasse ; la
lumière n'arrive pas jusqu'à l'oeil.
Lorsque le récipient contient de l'eau, les rayons diffusés par la
pièce sont déviés à
l'interface eau-air et peuvent atteindre l'oeil. La pièce paraît plus
proche ( plus haut dans la tasse ) qu'elle ne l'est en tréalité..
Le même phénomène se produit pour le soleil couchant à interface vide - atmosphère
terrestre.
Q3.
Hormis la réfraction, citer et définir les autres phénomènes physiques
permettant l'interprétation de l'observation du rayon vert.
Diffusion du violet et du bleu ( un objet transparent disperse certains
rayons lumineux ) ;
absorption du rouge et du jaune par un objet opaque.
Seul le vert est perçu.
Q4. A l'aide d'un
schéma, expliquer qualitativement pourquoi l'image violette du soleil
se situe au dessus de l'image verte.
L'atmosphère disperse la lumière solaire comme le ferait un prisme. La
réfraction est plus importante pour le violet que pour le rouge.
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Q5.
Pour observer un rayon vert, les deux images jaune et verte du soleil
doivent être suffisament décalées. Evaluer l'ordre de grandeur DD, écart de déviation entre
le rayon jaune et un rayon vert. On considère que l'ordre de grandeur
de l'écart Dl des
longueurs d'onde entre le jaune et le vert est de 50 nm.
Température : 20°C ou 293 K ; pression P = 1 bar = 760 mm Hg.
Etape 1 :
l'indice de l'atmosphère peut être approché par la loi :
T en degré Celsuis, l en
µm et P en mm Hg...
288 + 1,48 / 0,0502 =880 ; 1
/(1+0,0037 T) = 1 /(1+0,0037 x20) =0,931 ; P / 760 = 1.
(n-1) 106 = 880 x0,931 =819,4 ; n-1 = 819,4 10-6.
Etape 2 :
l'atmospère est assimilée à une couche d'indice de réfraction uniforme
n et d'épaisseur h.
Le soleil sur l'horizon est observé sous un angle a ~½p.
L'erreur de positionnement D due à la réfraction atmosphérique est
donnée par ; D ~(n-1) sin a
/ (2h / R + cos2a)½.
R = 6380 km et h = 10 km.
D ~819,4 10-6 /(20 /6380)½ ~0,0146 rad ou 0,84 °
ou 50 ' d'angle.
Conclusion
: le pouvoir séparateur de l'oeil est d'environ 1 ' d'angle. Les images
jaune et verte sont donc séparables à l'oeil nu.
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Approche
expérimentale.
Des élèves ont réalisé une expérience reproduisant le rayon vert.
Matériel et protocole :
- une source, constituée d’une ampoule de 100 W reliée à un générateur
éclaire, grâce un condenseur, un trou source ;
- une lentille forme alors une image du trou sur l’écran. Cette image
représente le Soleil tel que nous le voyons dans le ciel ;
-un prisme à eau, que l’on place entre la lentille et l’écran;
-une cuve à l’intérieur de laquelle on mélange du thiosulfate de sodium
et de l’acide chlorhydrique.
La réaction lente qui s’ensuit produit peu à peu du soufre en
suspension, qui a la capacité de diffuser la lumière.
• Résultats observés sur l’écran ::
Q6 Vous souhaitez
réaliser cette expérience en classe, la distance entre le trou source
et l’écran étant L = 4 m. Déterminer le type et la distance focale
image f de la lentille de projection que vous choisiriez, et présenter
votre raisonnement accompagné d’un schéma.
On utilise une lentille convergente de distance focale 0,39 m.
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Q 7. Représenter le
schéma du montage optique, en précisant les rôles du condenseur et du
prisme.
Le trou source devant être très lumineux, le condenseur focalise les
rayons issus de la lampe.
Le prisme se comporte comme l'atmosphère en dispersant la lumière.
Q 8.
Expliquer le rôle de la solution présente dans la cuve, puis
interpréter l'évolution de l'image observée sur l'écran lorsque la
réaction chimique dans la cuve avance.
La solution de thiosulfate modèlise la diffusion par l' le
lumière provenant du soleil.
Initialement, la réaction chimique n'a pas eu lieu, le prisme
disperse la lumière : irrisations bleues et rouges.
Lorsque la réaction chimique se poursuit, le soufre solide se forme ;
ces particules de soufre diffuse les radiations bleues ;tandis que les
radiations vertes restent présentes.
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