Le
projet Businova, un autobus aux innovations majeures, concours général
Sti2d 2017.
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Analyse des choix technologiques..
1.1. Pour chaque type de bus, compléter les critères du tableau :
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Bus Businova
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Bus électrique
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Bus hybride
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Nombre de places
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16 places assises, 91 passagers
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faible, 40
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105
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Autonomie
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200 km
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faible, 120 km
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500 km
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Consommation de Gasoil
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15 L maxi aux 100 km
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nulle
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38 L aux 100 km
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1.2
Identifier les différentes sources d'énergies utilisées par un bus
hybride conventionnel et la source d'énergie supplémentaaire utilisée
par le Businova.
Bus hybride conventionnel : moteur électrique et moteur thermique.
Businova : moteur électrique, moteur hydraulique et moteur thermique.
1.3.
Au regard des impacts environnementaux et économiques, justifier les
choix de développement du constructeur concernant ce bus novateur
Businova : consommation électrique moyenne :400 Wh / km ; consommation carburant : 15 L / 100 km ; faibles émissions poluantes.
Réduction du poids de 20 %.
1.4
Compléter la chaîne d'énergie correspondant à la motorisation du bus servant à la phase d'accélération.
1.5. Citer l'actionneur sollicité au tout début de la phase de démarrage.
Le moteur-pompe hydraulique alimenté par les accumulateurs.
1.6. Lors de la phase de freinage, indiquer quel composant permet de transformer et stocker l'énergie cinétique.
En cas de cuves hydrauliques pleines, stockage en batterie électrique.
1.7.En
se plaçant dans le cas d'une pente nulle, relever l'intervalle de temps
pour lequel les deux énergies ( électrique et hydraulique) de la
motorisation sont utilisées simultanément.
Entre t = 0 et t = 10 s les deux énergies ( électrique et hydraulique) de la motorisation sont utilisées simultanément.
1.8.
Dans le cas d'une pente nulle, compléter le tableau sur le niveau
maximal des couples et des puissances développées par le moteur pompe
hydraulique et le moteur électrique utilisés simultanément..
Pente nulle. |
Moteur pompe hydraulique
|
Moteur électrique
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Couple maxi ( N m) |
16000
|
7200
|
Puissance maxi ( kW) |
2,1 10-3
|
11 10-3
|
1.9. Même question pour une pente de 10 %.
Pente 10 %. |
Moteur pompe hydraulique
|
Moteur électrique
|
Couple maxi ( N m) |
13500
|
7200
|
Puissance maxi ( kW) |
1,8 10-3
|
11 10-3
|
1.10.
Du point de vue des puissances, vérifier que les deux actionneurs (
électrique et hydraulique ) conviennent dans les deux cas de
fonctionnement simulés.
La vitesse atteinte au bout de 10 s est de 25 km/h sur terrain plat et de 18 km /h dans le cas d'une pente de 10 %.
1.11. Relever la vitesse maximale atteinte dans la pente. Indiquer quel moteur fonctionne lorsque cette vitesse est atteinte.
27 km / h à la date t = 30 s. A cette date, seul le moteur électrique fonctionne.
1.12. Le conducteur a soudain besoin d'accélérer au-delà de cette vitesse maximale. Evaluer la réserve de puissance disponible.
Le moteur hydraulique peut alors délivrer une puissance de 1,8 W.
Il peut aussi utiliser le moteur thermique.
1.13. Indiquer l'état des embrayages de la boite de couplage.
Sur pente nulle : début du démarage : seul le moteur hydraulique fonctionne.(A)
Puis jusqu'à 30 s, la vitesse croît jusqu'à 50 km /h : moteurs hydraulique et électrique jusqu'à 10 s (B).
entre 10 s et 30 s, moteurs électrique et thermique (D)
Entre 30 et 40 s, la vitesse est constante, 50 km / h : moteurs électrique et thermique (D)
Entre 40 et 52 s, la vitesse décroît jusqu'à l'arrêt : le moteur hydraulique récupère l'énergie du freinage (E )
Sur pente à 10 % : début du démarage : seul le moteur hydraulique fonctionne. (A)
Puis jusqu'à 30 s, la vitesse croît jusqu'à 28 km /h : moteurs hydraulique et électrique jusqu'à 25 s (B).
Puis moteur électrique seul ( C)
Entre 40 et 45 s, la vitesse décroît jusqu'à l'arrêt : le moteur hydraulique récupère l'énergie du freinage (E )
1.15. Calculer l'énergie maximale récupérable lors d'un arrêt avec une vitesse initiale de 50 km / h. v = 50 / 3,6 = 13,89 m /s. Masse totale roulante m = 16 t = 1,6 104 kg.
½mv2 = 0,5 x1,6 104 x13,892 =1,54 106 J ou 1,54 106 / 3600 ~429 Wh.
1.16.
L'accumulateur hydraulique est utilisé entre 165 bar et 350 bar.
Déterminer le volume nécessaire de stockage si l'énergie cinétique
récupérée lors du freinage est transférée avec un rendement de 80 %.
Energie stockée dans l'accumulateur : E = 2,5(Pnomonale -Pmini) V.
1,54 106 x0,80 = 2,5(350-165) 105 V ; 12,32=2,5 x185 V ; V =0,0266 m3 = 26,6 L.
1.17. Sachant que
la structure du bus prévoit de répartir le volume sur 2 cuves
identiques, choisir une référence d'accumulateur hydraulique pour ces
cuves et Pmax = 350 bar.
EHV 20- 480 / 90.
La consommation électrique moyenne du bus est de 400 Wh / km ( en
ternant compte des autres sources d'énergie ). Le parcours quitidien du
bus est de 200 km. La tensiion nominale du pack de batterie doit être
de 165 V pour permettre un fonctionnement optimal du moteur électrique
associé au convertisseur. Le pack de batterie est constitué de 1500
cellules APM20 pour une capacité de 588 Ah.
1.18. Calculer l'énergie en Wh que doit fournir ce pack de batteries au cours d'une journée.
Energie stockée dans les batteries : W = C U = 588 x165 =9,7 104 Wh.
Consommation électrique du bus : 400 x 200 = 8 104 Wh, valeur inférieure à 9,7 104 Wh.
Le moteur électtrique du bus peut être utilisé à 120% de sa puissance nominale pendant une durée limitée.
1.19. Déterminer la
puissance demandée à la batterie quand le moteur est à 120 % de sa
puissance nominale (180 kW) sachant que le rendement de cette partie de
la chaine est de 0,9.
180 x1,20 /0,9 = 240 kW.
Dans un premier temps, la solution retenue consiste à créer des
branches de n éléments en série et de placer m branches en parallèles.
Tension nominale aux bornes d'une cellule : 3,3 V.
1.20. Calculer n et m. Représenter sommairement ce schéma.
n =165 / 3,3 = 50 ; m = 1500 /50 =30.
Dans un second temps, le fabriquant préfère associer ces m éléments d'abord en parallèle. Puis il associe n lignes en série.
1.21. Représenter sommairement ce schéma.
Chaque cellule comporte son propre fusible. En cas de défaillance de la
cellule, le fusible intervient pour isoler la cellule défectueuse du
reste du montage.
1.22. Dans le cas où une cellule est défectueuse, déterminer la perte de capacité de la batterie en % pour chaque schéma.
Schéma 1 : 50 cellules ne sont plus utilisées : 50 / 1500 x100 =3,33 %.
Schéma 2 : 1 cellule n'est plus utilisée : 1 / 1500 x100 =0,067 %.
Le fabriquant annonce une durée de vie de ces batteries de 10 ans. le
bus est utilisé 7 jours sur 7 toute l'année à raison d'un cycle
batterie par jour.
1.2.3. Après 10 années d'utilisation, déterminer la capacité du pack de batteries.
Nombre de cycles batteries en 10 ans : 6 x52 x10 =3120.
Le pack a perdu 10 % de sa capacité initiale. Il reste 588 x0,9 =529,2 Ah.
Energie stockée dans les batteries : W = C U = 529,2 x165 =8,7 104 Wh.
Consommation électrique du bus : 400 x 200 = 8 104 Wh, valeur inférieure à 8,7 104 Wh.
L'autonomie du bus est garantie.
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Partie 2.
2.1. Indiquer l'intérêt d'une gare routière dynamique.
Une telle gare peut accueillir un trafic très dense en séparant la zone
de stockage des bus et celle de la dépose et de la prise en charge des
voyageurs.
Un bus vient de se positionner au niveau du quai n° 7, lors de
l'ouverture des portes voyageurs, il transmet sur le réseau
l'information :
RTB UTM 31T 375100.45E 4830087. 25N.
RTB est l'entête du message.
2.2. Placer sur le plan de masse une croix indiquant la position déterminée par le GPS du bus et transmise sur le réseau.
2.3.
Le point situé sur la silhouette du bus représente l'antenne de son
GPS. Indiquer pourquoi la position GPS envoyée par le bus est
différente de sa position réelle.
La précision du GPS seul est de 15 m. La précision du positionnement doit être améliorée par le système DGPS.
2.4. Comment résoudre cette erreur de positionnement ? Un
GPS + un signal d'une station terrestre située à moins de 5 km donnent
un précision inférieure à 15 cm. Le problème est donc résolu.
Le
premier matériau sélectionné pour la structure du bus est l'acier
inoxydable 304L (limite élastique 1280 Mpa ; masse volumique 7850 kg m-3) La
masse totale de la structure est alors 2772 kg. Ce premier choix est
remis en question. Les nouveaux critères sont les suivants :
masse volumique inférieure à celle de l'acier ;
limite élastique minimale 300 MPa ; pas de surcoût de matériau ; résistance "acceptable" à l'eau salée.
3.1. Identifier le matériau pouvant répondre à l'ensemble de ces critères.
Matériaux disponibles
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Critères d'exclusion
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Matériau choisi ( cocher)
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alliages d'aluminium
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X
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alliage de magnésium
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limite élastique ; coût ; usage limité en eau salée.
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alliage de titane
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coût.
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composites de fibre de carbone
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coût.
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laiton
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limite élastique ; masse volumique.
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Un bureau d'étude propose un alliage d'aluminium ( 2900 kg m-3).
3.2. Citer l'indicateur de l'impact le plus diminué par ce changement de matériau pour la phase de production.
Ecotoxicité aquatique.
3.6.
calculer la surface de couverture de l'abribus et en déduire la masse de l'ensemble de la couverture.
On donne L = Rq avec L longueur de l'arc en m, R le rayon de la courbure en m et q l'angle en radian.
30,55 ° correspond à 30,55 / 180 x3,14 =0,533 rad.
L = 16,742 x0,533 =8,93 m.
Longueur de l'abri : 12,26 m.
Surface de la couverture : 12,26 x 8,93 ~109,44 m2.
Masse surfacique : 7,00 kg m-2.
Masse : 109,44 x 7,00 =766 kg.
3.7. Déterminer le volume des 8 fondations et en déduire leur masse.
Volume d'une fondation : 0,7 x0,7 x1,5 =0,735 m3.
Soit pour 8 fondations : 0,735 x8 =5,88 m3.
Masse volumique ; 22000 kg m-3.
Masse des fondations : 2200 x 5,88 =12 936 kg
3.8. Calculer la masse totale de l'abri avec ses fondations et en déduire le poids propre total.
Masse couverture + masse profils +masse profil carré +masse fondation.
766 +1031 +1377 +624 +12936 =16734 kg.
Poids : 16 734 x9,81 =1,64 105 N.
3.9. Sachant que le
poids total supporté par le sol ( abri +intempéries + charges
d'exploitation) est 229 332 N, vérifier que la contrainte admissible
par le sol n'est pas dépassée et que le rapport de sécurité de
3 ( contrainte admissible / contrainte réelle ) est bien respecté.
Section d'une fondation : 0,7 x0,7 = 0,49 m2.
Section des 8 fondations : 8 x0,49 =3,92 m2 = 3,92 106 mm2.
Contrainte moyenne du sol : 229 332 / 3,92 =5,85 104 Pa ~0,06 MPa
Contrainte admisible par le sol : 0,2 MPa.
contrainte admissible / contrainte réelle 0,2 / 0,0585 ~3,4, valeur supérieure à 3.
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