1. Un récipient contenant initialement 1 litre d’eau est laissé au soleil.
Toutes les heures, le volume d’eau diminue de 15 %.
Au bout de quel nombre entier d’heures le volume d’eau devient-il inférieur à un quart de litre ?
a. 2 heures ; b. 8 heures ;
c. 9 heures ; d. 13 heures.
Volume restant au bout d'une heure : 0,85 litre.
Au bout de n heures, volume restant 0,85
n.
0,85n <0,25.
n ln(0,85) < ln(0,25) ; -0,1635 n < -1,386 ; n > 8,47 soit n > 9 heures.
2. On considère la fonction f définie sur l’intervalle ]0 ; +∞[ par f (x) = 4ln(3x).
Pour tout réel x de l’intervalle ]0 ; +∞[ , on a :
a. f (2x) = f (x)+ln(24)−ln(1,5) ;
b. f (2x) = f (x)+ln(16) ;
c. f (2x) = ln(2)+ f (x) ; d. f (2x) = 2f (x).
f(2x) = 4 ln(6x) = 4 ( ln(3x) +ln(2)) = f(x) +4 ln(2) =f(x) + ln(2
4) =f(x) + ln(16).
3. On considère la fonction g définie sur l’intervalle ]1 ; +∞[ par :
g(x) =
ln(x) /(
x −1)
.
On note Cg la courbe représentative de la fonction g dans un repère orthogonal. La courbe Cg
admet :
a. une asymptote verticale et une asymptote
horizontale
.
b. une asymptote verticale et aucune
asymptote horizontale.
c. aucune asymptote verticale et une
asymptote horizontale.
d. aucune asymptote verticale .et aucune
asymptote horizontale.
g(x) = ln(x) / x * x / (x-1).
Quand x tend vers plus l'infini : ln(x) / x tend vers zéro et x/(x-1) tend vers 1.
g(x) tend vers zéro et l'axe des abscisses est asymptote.
g(x) = [ ln(x) -ln(1) ] / (x-1).
Quand x tend vers 1+ : [ ln(x) -ln(1) ] / (x-1) tend vers la dérivée de ln(x) soit vers 1/x, c'est à dire 1.
Il n'y a pas d'asymptote au voisinage de 1.
Dans la suite de l’exercice, on considère la fonction h définie sur l’intervalle ]0
; 2] par :
h(x) = x
2
(1+2ln(x)).
On note C
h la courbe représentative de h dans un repère du plan.
On admet que h est deux fois dérivable sur l’intervalle ]0; 2].
On note h
′
sa dérivée et h
′′ sa dérivée seconde.
On admet que, pour tout réel x de l’intervalle ]0; 2], on a :
h
′
(x) = 4x(1+ln(x)).
4. Sur l’intervalle
]1 /e ; 2]
, la fonction h s’annule :
a. exactement 0 fois ;
b. exactement 1 fois ; c. exactement 2 fois ; d. exactement 3 fois.
x2
(1+2ln(x)) = 0 soit x = 0 ( n'appartient pas à l'intervalle ]0; 2]
et 1+2ln(x) =0 ; ln(x) = -0,5 ; x = e-0,5.
5. Une équation de la tangente à C
h au point d’abscisse e
½ est :
a. y =
6e
0,5.x ; b. y =
6e0,5.x +2e
; c. y =
6e0,5 ; d. y =
6e0,5.x−4e.
Coefficient directeur de la tangente :
h
′
(e½) = 4e½(1+ln(e½))= 4e½(1+0,5)=6 e½.
Le point de coordonnées (e½; f(e½)=e(1+2*0,5)=2e appartient à la tangente.
Equation de la tangente : y = 6e½ x +b.
2e = 6e +b ; b = -4e.
6. Sur l’intervalle ]0; 2], le nombre de points d’inflexion de la courbe C
h est égal à :
a. 0 ;
b. 1 ; c. 2 ; d. 3.
h
′
(x) = 4x(1+ln(x)).
Calcul de h"(x) en posant u = 4x et v = 1+ln(x).
u' = 4 ; v' = 1 /x.
u'v+v'u = 4(1+ln(x) +4 = 4(2+ln(x)).
h"(x) s'annule et change de signe pour ln(x) = -2 soit x = e-2.
7. On considère la suite (u
n) définie pour tout entier naturel n par
u
n+1 = 0,5
u
n +3 et u
0 = 6.
On peut affirmer que :
a. la suite (u
n) est strictement croissante. b. la suite (u
n) est strictement décroissante.
c. la suite (u
n) n’est pas monotone.
d. la suite (un) est constante.
u
1 = 6 ; u
2 =6.... .
Suite et fonction exponentielle.
Partie A.
On considère la fonction f définie pour tout réel x par :
f (x) = 1+ x −e
0,5x−2
.
On admet que la fonction f est dérivable sur R. On note f
′
sa dérivée.
1. a. Déterminer la limite de la fonction f en −∞.
Le terme en exponentielle tend vers zéro et f(x) tend vers moins l'infini.
b. Démontrer que, pour tout réel x non nul, f (x) = 1+0,5x [
2−
e
0,5x/
0,5x *e
−2 ]
.
En déduire la limite de la fonction f en +∞.
f(x) = 1+0,5x[ 2 -e
0,5x-2 / 0,5x] .
e0,5x-2 =e0,5x *e-2 ; par suite f (x) = 1+0,5x [
2−
e
0,5x/
0,5x *e
−2 ].
En plus l'infini, par croissance comparée :
e
0,5x/
0,5x tend vers plus l'infini.
2−
e
0,5x/
0,5x *e
−2 tend vers moins l'infini.
Par produit des limites, f(x) tend vers moins l'infini.
2. a. Déterminer f
′
(x) pour tout réel x.
f '(x) = 1 −0,5 e
0,5x−2
.
b. Démontrer que l’ensemble des solutions de l’inéquation f
′
(x) < 0 est l’intervalle
]4+2ln(2) ; +∞[.
1 −0,5 e
0,5x−2 < 0 ; e
0,5x−2 > 2 ; 0,5x-2 > ln(2) ; 0,5x > ln(2)+2 ; x > 4 + 2ln(2).
3. Déduire des questions précédentes le tableau de variation de la fonction f sur R. On fera figurer
la valeur exacte de l’image de 4+2ln(2) par f .
f(4+2ln(2))=1+4+2 ln(2)- exp(2+ln(2)-2)=5+2ln(2)-2 = 3+2ln(2).
4. Montrer que l’équation f (x) = 0 admet une unique solution sur l’intervalle [−1 ; 0].
Sur cet intervalle, la fonction est strictement croissante de -e
-2,5 ~-0,082 à 1-e
-2 ~0,86.
La fonction étant continue et dérivable, le théorème des valeurs intermédiaires indique qu'il existe une unique solution
a sur [-1 ; 0] tel que f (
a) =0.
Partie B
On considère la suite (u
n) définie par u
0 = 0 et, pour tout entier naturel n, u
n+1 = f (u
n) où f est la
fonction définie à la partie A.
1. a. Démontrer par récurrence que, pour tout entier naturel n, on a :
u
n < u
n+1 < 4.
Initialisation : u
0 = 0 ; u
1 = f(0) =1-e
-2 < 4. La propriété est vraie au rang 0.
Hérédité :
un < un+1 < 4 est supposée vraie.
Sur [0 ; 4], la fonction f(x) est croissante, donc :
f (un ) < f(un+1 )< f( 4) avec f(4) =4.
un+1 < un+2 < 4. La propriété est vraie au rang n+1.
Conclusion : la propriété est vraie au rang zéro et héréditaire, elle est vraie pour tout n entier naturel.
b. En déduire que la suite (u
n) converge. On notera
l la limite.
La suite est croissante et majorée par 4, donc elle converge.
2. a. On rappelle que f vérifie la relation
l= f (
l). Démontrer que
l = 4.
l =
1+ l −e
0,5l−2
.
1=e
0,5l−2 ; ln(1) = 0,5 l-2 ;2 = 0,5 l ; l = 4.
b.
On considère la fonction valeur écrite cicontre dans le langage Python :
def valeur (a) :
u = 0
n = 0
while u
< a:
u=1 + u - exp(0.5*u - 2)
n = n+1
return n
L’instruction valeur(3.99) renvoie la valeur 12.
Interpréter ce résultat dans le contexte de l’exercice.
L'algorithme calcule les premiers termes de cette suite jusqu'à celui qui est supérieur à 3,99.
u
12 est le premier terme supérieur à 3,99.