Fonctions, Mathématiques, bac général Asie 2023.

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Sujet 1.
Soit k un réel strictement positif. Le but de cet exercice est de déterminer le nombre de solutions de l’équation ln(x) = k x de paramètre k.
1. Conjectures graphiques : On a représenté, ci-dessous, dans un repère orthogonal, la courbe d’équation y = ln(x), la droite d’équation y = x ainsi que la droite d’équation y = 0,2x :


À partir du graphique ci-dessus, conjecturer le nombre de solutions de l’équation ln(x) = k x pour k = 1 puis pour k = 0,2.
our k = 1, l'équation ln(x) = x n'a pas de solution.
Pour k = 0,2, l'équation ln(x) = x a deux solutions.
 2. Étude du cas k = 1 : On considère la fonction f , définie et dérivable sur ]0 ; +∞[, par : f (x) = ln(x)− x. On note f ′ la fonction dérivée de la fonction f .
a. Calculer f ′ (x).
f '(x) = 1 /x-1 = (1-x) / x.
 b. Étudier le sens de variation de la fonction f sur ]0 ; +∞[. Dresser le tableau des variations de la fonction f en y faisant figurer la valeur exacte des extremums s’il y en a. Les limites aux bornes de l’intervalle de définition ne sont pas attendues.

 c. En déduire le nombre de solutions de l’équation ln(x) = x.
x est striftement positif et f(x) strictement négatif ; l'équation ln(x) = x n'a pas de solution.
3. Étude du cas général : k est un nombre réel strictement positif. On considère la fonction g définie sur ]0 ; +∞[ par : g(x) = ln(x)−k x. On admet que le tableau des variations de la fonction g est le suivant :


a. Donner, en fonction du signe de g ( 1/ k ) le nombre de solutions de l’équation g(x) = 0.
Si g ( 1/ k ) < 0, l’équation g(x) = 0 n'a pas de solution.
Si g ( 1/ k ) = 0, l’équation g(x) = 0 admet une seule solution 1 / k.
Si g ( 1/ k ) > 0 :  f(x) est continue (  car dérivable) et  strictemennt croissante sur ]0 ; 1 /k] et 0 est une valeur comprise entre -oo ( limite de g(x) en moins l'infini) et g(1/k) >0. D'après le théorème de la bijection, l'équation g(x) =0 admet une solution unique sur cet intervalle.
De même sur ]1/k ; +oo[, g  est continue et strictement décroissante  de g(1/k) à moins l'infini.
D'après le théorème de la bijection, l'équation g(x) =0 admet une solution unique sur cet intervalle.
g(x) = 0 admet deux solutions dans  ce cas.
b. Calculer g (1/k) en fonction du réel k.
k >0, 1 / k >0 : 1 / k appartient à l'ensemble de définition de la fonction g.
g(1 / k) = ln(1 / k)-k *(1 / k) = ln(1 / k) -1 = -ln(k) -1.
 c. Montrer que g (1/k) > 0 équivaut à ln(k) < −1.
-ln(k) -1 > 0 ; -ln(k) > 1 ; ln(k) < -1.
 d. Déterminer l’ensemble des valeurs de k pour lesquelles l’équation ln(x) = k x possède exactement deux solutions.
D'après la question précédente, l'équation ln(x) = kx possède exactement 2 solutions correspond aux nombres k tels que :
ln(k) < -1 soit k < e-1.
k appartient à ]0 ; e-1[.
e. Donner, selon les valeurs de k, le nombre de solutions de l’équation ln(x) = k x.
Si k appartient à ]0 ; e-1[ l'équation admet  deux solutions.
Si k = e-1, l'équation admet une solution.
Si k < e-1, l'équation n'a pas de solution.

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Sujet 2.
On considère la fonction f définie sur R par f (x) = ln( e 2x −e x +1 ) . On note C sa courbe représentative représentée ci-dessous.

Un élève formule les conjectures suivantes à partir de cette représentation graphique :
 1. L’équation f (x) = 2 semble admettre au moins une solution.
 2. Le plus grand intervalle sur lequel la fonction f semble être croissante est [−0,5 ; +∞[.
 3. L’équation de la tangente au point d’abscisse x = 0 semble être : y = 1,5x.
Le but de cet exercice est de valider ou rejeter les conjectures concernant la fonction f .
 Partie A : Étude d’une fonction auxiliaire
 On définit sur R la fonction g définie par g(x) = e 2x −e x +1.
1. Déterminer la limite de g(x) en moins l'infini.
Les termes en exponentielle tendent vers zéro quand x tend vers moins l'infini ; la fonction g tend vers 1.
 2. Montrer que la limite de g(x) en plus l'infini est plus l'infini.
g(x) = e2x(1-1/ex+1/e2x).
1/ex+1/e2x tendent vers zéro quand x tend vers plus l'infini ; e2x tend vers plus l'infini.
 3. Montrer que g ′ (x) = e x (2ex −1) pour tout x réel.
g '(x) = 2 e2x-ex =2 ex *ex -ex =e x (2ex −1).
 4. Étudier le sens de variation de la fonction g sur R. Dresser le tableau des variations de la fonction g en y faisant figurer la valeur exacte des extremums s’il y en a, ainsi que les limites.

5. En déduire le signe de g sur R.
g est strictement positive sur R.
 6. Sans en mener nécessairement les calculs, expliquer comment on pourrait établir le résultat de la question 5 en posant X = e x .
g (X) = X2 -X+1 avec X positif.
Il s'agit d'un polynome du second degré avec un minimum pour X = 1/2 = 0,5 ; g(0,5) = 0,52 -0,5 +1=0,75.
Partie B
1.
Justifier que la fonction f est bien définie sur R.
g(x) >0 sur R ; ln(g(x)) est définie sur R.
 2. La fonction dérivée de la fonction f est notée f ′ . Justifier que f ′ (x) = g ′ (x) /g(x) pour tout x réel.
On pose u =g(x) = e 2x −e x +1 ; u' = g'(x) ;  f '(x) =  u' / u = g'(x) / g(x).
3. Déterminer une équation de la tangente à la courbe au point d’abscisse 0.
Coefficient directeur de cette tangente : f '(0) = g'(0) / g(0) ; g'(0) = 1 ; g(0)=1.
f '(0) = 1.
Le point de coordonnées (0 ; f(0) =0 ) appartient à la tangente.
Equation de la tangente : y = x.
 4. Montrer que la fonction f est strictement croissante sur ]−ln(2) ; +∞[.
Sur ]−ln(2) ; +∞[, g(x) est strictement positive et g'(x) est strictement positive.
f '(x) > 0 et f(x) est strictement croissante.
 5. Montrer que l’équation f (x) = 2 admet une unique solution a sur [−ln(2) ; +∞[ et déterminer une valeur approchée de a à 10−2 près.
f(-ln(2)) = ln(g(-ln(2)) = ln(0,75) ~ -0,29.
En plus l'infini : g(x) tend vers plus l'infini, par composition des fonctions ln(g(x)) tend vers plus l'infini.
La fonction f est continue car dérivable sur ]ln(2) ; +oo[, strictement croissante de f(-ln(2)) < 2 à plus l'infini. D'après le théorème des valeurs intermédiaires, il existe un réel unique a de  ]-ln(2) ; +oo[ tel que a = 0.
La calculatrice conduit à : f(1,1) ~1,9 ; f(1,2)~2,2.
f(1,12) ~1,99 ; f(1,13)~2,01.
a appartient  à ]1,12 ; 1,13[.

Partie C À l’aide des résultats de la partie B, indiquer, pour chaque conjecture de l’élève, si elle est vraie ou fausse. Justifier.
Conjecture 1 : vraie d'après le résultat précédent.
Conjecture 2 : fausse car f est croisante sur ]-ln(2) ; +oo[.
Conjecture 3 : fausse ; l'équation de la tangente est y = x.


  
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