Décharge d'un condensateur dans un autre, concours ENAC 2023.

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de Cookies vous proposant des publicités adaptées à vos centres d’intérêts.

.
. . .

.
.
.. ..
......


...
On considère le montagesuivant dans lequel un générateur est une source idéale de tension E constante, avec R = 1 kW et C0 = 10 nF. Initialement les circuits sont ouverts (interrupteur K en position milieu) et les condensateurs sont déchargés. À l’instant initial, on ferme K en position 1.

1.  Quelle est l’équation différentielle décrivant l’évolution de la charge q0 (t) portée par l’armature de C0 en contact avec K ? Donner la solution de cette équation.
Loi des mailles : E = u0 +uR.
q0 = C0 u0.
uR = R i avec i = dq0 /dt.
E = q0 / C0 +R dq0/dt.
E / R= q0 / (RC0 )+ dq0/dt (1) . Réponse B.
Solution de l'équation sans second membre : q0(t) = A exp(-t / (RC)) avec A une constante.
Solution particulière de (1) : q0 =  C0E.
Solution générale de (1) : q0(t) = A exp(-t / (RC0))+ C0E.
q0(t=0) = 0 = A+C0E ; A = -C0E.
q0(t) = -C0E exp(-t / (RC0))+ C0E.
q0(t) = C0E (1-exp(-t / (RC0)). Réponse D.

 2. Le régime établi (dit aussi permanent) étant atteint, on bascule K en position 2 à un nouvel instant pris comme nouvelle origine temporelle. Quelle est l’équation différentielle vérifiée par q0 ?
Loi des mailles : u1 = u0 +uR.
q1 = C1u1.
q1 / C1= q0 / C0 +R dq0/dt.
La charge perdue par C0 est gagnée par C1 : q1(t) = q0(0) - q0(t) =
EC0 - q0(t).
EC0 / C1- q0(t) / C1= q0 (t)/ C0 +R dq0/dt.
R dq0/dt + q0(t) [1/ C0+ 1/ C1]=EC0 / C1.
dq0/dt + q0(t) [1/ (RC0)+ 1/ (RC1)]=EC0 /(R C1).  Réponse D.

 3. . Quelle est alors, pour t > 0, l’expression de q0 (t) ?
On pose t = RC0C1 / (C0+C1).
dq0/dt + q0(t) / t=EC0 /(R C1).(2)
Solution de l'équation homogène q0(t) = A exp(-t / t).
Solution particulière de (2) : q0(t=0) = EC0 t /(RC1) =E C20 /(C0+C1)
Solution générale de (2) : q0(t) = A exp(-t / t) +EC20 /(C0+C1).
q0(t=0) =EC0 = A+EC20 /(C0+C1).
A = EC0 [1-
C0  /(C0+C1)]=EC0C1 / (C0+C1).
q0(t) = EC0C1 / (C0+C1) exp(-t / t) +EC20 /(C0+C1).
q0(t) = EC0 / (C0+C1) [C0+C1exp(-t / t)]. Réponse C.

  4. Exprimer la charge q1 (t) portée par l’armature de C1 en contact avec K.
q1(t) = q0(0) - q0(t) = EC0 - q0(t).
q1(t) =EC0 -EC0 / (C0+C1) [C0+C1exp(-t / t)].
q1(t) =EC0 (C0+C1) / (C0+C1)-EC0 / (C0+C1) [C0+C1exp(-t / t)].
q1(t) =EC0  / (C0+C1)[C0+C1)-C0-C1exp(-t / t)].
q1(t) =EC0 C1 / (C0+C1)[1-exp(-t / t)].
Réponse A.

On pose tb = t .
  5. Déterminer, au bout d’une durée suffisamment longue (t >>tb ) le rapport r = e1 /e0 entre l’énergie emmagasinée, e1 , par le condensateur 𝐶1 et l’énergie e0 qu’avait emmagasiné le condensateur 𝐶0 juste avant le basculement de 𝐾 en position 2.
  e0=0,5  q0(t=0)2 /C0 =0,5 C0E2;
e1=0,5  q12 /C1 ;
e1(t -->oo)=0,5  [EC0 C1 / (C0+C1)]2 /C1 ;
 r =  [EC0 C1 / (C0+C1)]2 / (C0C1E2)
r =
C0 C1/ (C0+C1)]2 . Réponse B.

  6. Le condensateur 𝐶1 est en fait le condensateur équivalent à n condensateurs de même capacité 𝐶0 placés en parallèle. Que devient alors le rapport précédent ?
Les capacités des condensateurs montés en parallèle s'ajoutent.
C1 = n C0.
r = nC02 / ((n+1)C0)]2 =n / (n+1)2. Réponse B.

...
....




  
menu