Freinage d'un cylindre ; microscope ; circuit RLC parallèle ; densitomètre ; moteur thermique ; réseaux électriques d'après concours ICNA 2004 En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de Cookies vous proposant des publicités adaptées à vos centres d’intérêts. |
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Un cylindre homogène (C) de centre de masse G, de rayon a et de masse m roule sans glisser sur un plan horizontal xOy. Le vecteur rotarion instantané w porté par son axe de révolution est constamment dirigé suivant l'axe Oy. On désigne par T= Tex et N= Nez les composantes tangentielle et normale de la réaction du plan xOy sur le cylindre. La rotation de (C) est repérée par l'angle orienté q défini sur la figure ci-dessous. On désigne par xG l'abscisse du centre de masse G et par J= ½ma² le moment d'inertie du cylindre par rapport à l'axe Gy. A l'instant t=0 où l'axe du cylindre passe dans le plan xOy la norme de la vitesse du centre de masse est v0. On applique alors un couple de freinage de moment constant, Cf= - Cf ey ( les vecteurs sont écrits en bleu et en gras) dont l'intensité est telle que (C) continue de rouler sans jamais glisser. On suppose que l'effet de ce couple sur les valeurs de T et N est négligeable.
corrigé énergie cinétique de rotation : ½Jw² avec J= ½ma² et v= w a énergie cinétique de translation : ½mv² Ec0 =½Jw²+ ½mv² =
½ (½ma²)v²/a² + ½mv² = 0,75 m v².
Le poids et l'action normale du plan ont des directions qui rencontrent l'axe Gy : le moment de ces forces par rapport à l'axe Gy est nul. Moment de T par rapport à cet axe Gy : -T a ( n'intervient que dans le cas d'un glissement) somme de moments = Jq" avec q" = w ' =v'/a -Cf = Jv'/a avec J=½ma² - Cf = ½mav' ; v' = -2/m (Cf/a) par intégration: v = -2/m ( Cf/a) t + constante. à t=0 v(t)= v0 d'où la
constante : v(t)= v0-2/m
(Cf/a) t.
le travail du couple de freinage est égal à la variation de l'énergie cinétique : -Cfq = 0-0,75mv0². q = 0,75mv0² / Cf avec q a= x0
soit x0 = 0,75 mav0²
/ Cf .
le cylindre ne roule plus mais glisse : son énergie cinétique est ègale à l'énergie cinétique de translation ½mv0². le travail de T, action tangentielle du plan est égal à la variation de l'énergie cinétique : -Tx0 min = 0-0,5mv0². avec T= f N et N= mg soit x0 min = 0,5 v0² / (fg) .
sa valeur est égale à l'énergie
cinétique initiale Q= - 0,75 mv0².
à t = 0, le cylindre ne roule plus mais glisse : son énergie cinétique est ègale à l'énergie cinétique de translation ½mv0². le travail de T, action tangentielle du plan est égal à la variation de l'énergie cinétique : -Tx1 = 0-0,5mv0². avec T= f N et N= mg soit x1 = 0,5 v0² / (fg) .
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R= 100 W ; C= 100 mF ; L= 10 mH ; la pulsation w peut varier de façon continue. I0 , valeur efficace = 100 mA. On désigne par w 0 la valeur de la pulsation pour laquelle la puissance moyenne P fournie au circuit par la source, calculée sur une période, passe par une valeur maximale Pmax. On pose x= w /w0.
corrigé toutes les grandeurs soulignées sont des nombres complexes associés aux grandeurs physiques. résistor : impédance : R ; admittance 1/R condensateur : impédance 1/(jCw) ; admittance : jCw bobine : impédance : jLw ; admittance : 1/(jLw )= -j/(Lw) en parallèle, les admittances s'ajoutent : A= 1/R + j[ Cw - 1/(Lw)]= [1+jR[ Cw - 1/(Lw)]]/R impédance Z= 1/A = R / [1+jR[ Cw - 1/(Lw)]] multiplier par l'expression conjuguée : Z= R [1-jR[ Cw - 1/(Lw)]]/ [1 + R²[ Cw - 1/(Lw)]²] on pose LCw0²= 1 ; x= w /w0 ; Z= R [1-jR[ Cxw0 - 1/(Lxw0)]]/ [1 + R²[ Cxw0 - 1/(Lxw0)]²] Z= R [1-jRCw0[ x - 1/(LCxw²0)]]/ [1 + R²C²w²0[ x - 1/(LCxw²0)]²] Z= R [1-jRCw0[ x - 1/(x)]]/ [1 + R²C²w²0[ x - 1/(x)]²] Z= R [1-jQ[ x - 1/(x)]]/ [1 + Q²[ x - 1/(x)]²] Z²= R²(1 +Q²[ x - 1/(x)]² )/ [1 + Q²[ x - 1/(x)]²]² = R² / [1 + R²C²w²0[ x - 1/(x)]²]½ Z= R / [1 + R²C²w²0[ x - 1/(x)]²] ½ = R / ( 1+Q²(x - 1/x)²)½ avec Q= RCw0. Puissance moyenne P = partie réelle ( ½ui*) = partie réelle ( ½ZI²max) P= ½ I²max R / ( 1+Q²(x - 1/x)²) avec I²0 = ½ I²max P = R / ( 1+Q²(x - 1/x)²) I²0 la puissance est maximale lorsque Z est maximale (soit pour x=1) et vaut Zmax= R Pmax = ½RI²max = RI²0 ;
P = Pmax / ( 1+Q²(x - 1/x)²)
Pmax = RI²0 = 100*0,1² = 1 W. Q= RCw0= 100 *
10-4 * 103 = 10.
aux limites de la bande passante P= ½Pmax : ½Pmax = Pmax / ( 1+Q²(xL - 1/xL)²) 2= 1+Q²(xL - 1/xL)² ; 1 = Q²(xL - 1/xL)²=0 ; 0,01 = (xL - 1/xL)²=0 ; (xL - 1/xL)= 0,1 et (xL - 1/xL)= - 0,1 x²L - 0,1 xL -1 = 0 et x²L + 0,1 xL -1 = 0 solutions : x1= 1,05 et x2= 0,95 w1= 1,05 w0 ; w2 =
0,95 w0
; Dw=
0,1 w0
= 0,1*1000 = 100 rad/s.
u : tension complexe aux bornes d'un dipôle en parallèle ; i intensité du courant principal, nombre réel. u = Z i = jLw iL = jLxw0 iL =jLxw0 iL = j x/ (Cw0) iL iL= -jZ i Cw0 /x = -j R Cw0 /x [1-jQ[ x - 1/(x)]]/ [1 + Q²[ x - 1/(x)]²] i iL= Q/x [-j +Q[ x - 1/(x)]]/ [1 + Q²[ x - 1/(x)]²] i IL= Q/(x [1 + Q²( x - 1/x)²]½)Imax. ILmax est maximum si x [1 + Q²( x - 1/x)²]½ est minimum : x ²[1 + Q²( x - 1/x)²] soit y = x² + Q²(x²-1)² minimum la dérivée de y doit s'annuler : 2x + 4Q² x(x²-1)=0 ; x²= (2Q²-1) / (2Q²). 2Q²-1 doit être positif ou nul soit Qmin >=2-½.
x= w1 /w0 = [(2Q²-1) / (2Q²)]½ ; w1 = w0[(2Q²-1) / (2Q²)]½ Expression de ILmax : ILmax = Q/([x² + Q²( x² - 1)²]½)Imax. ([x² + Q²( x² - 1)²]½) = [ (2Q²-1) / (2Q²) + Q²( (2Q²-1) / (2Q²) -1)²]½ ILmax = ½(4Q²-1)½Imax.=2Q²/ (4Q²-1))½Imax.
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Lobjectif et l'oculaire d'un microscope peuvent être assimilés à deux lentilles minces convergentes L1 et L2. Le foyer image F'1 de l'objectif L1 et le foyer objet F2 de l'oculaire L2 sont distant de D. On désigne par f'1 et f'2 les distances focales respectives de L1 et L2. Un observateur dont l'oeil est normal et accommode à l'infini, regarde un objet A0B0 à travers l'instrument.
corrigé La lentille L1 donne de l'objet A0B0 une image A1B1 qui se forme en F2. A1B1 sert d'objet pour l'oculaire. L'image définitive se forme à l'infini, l'objet A1B1 étant au foyer objet de l'oculaire. Relation de conjugaison pour l'objectif L1 : 1/f'1 = 1/ O1A1-1/p0 ; 1/p0 = 1/ O1A1- 1/f'1 avec O1A1= D + f'1 ; 1/p0 = 1/( D + f'1) - 1/f'1 = -D / (( D + f'1)f'1)) ; p0 = -( D + f'1)f'1 / D . grandissement transversal gob
= A1B1 / A0B0
=O1A1/ p0 = -D / f'1.
tan ai = A0 B0 / O2F2 = A0 B0 /f'2. tan ai proche de ai si l'angle est petit : ai = A0 B0 /f'2. l'angle étant petit on peut confondre l'angle en radian avec sa tangente : a0 voisin tan a0 = A0B0 / dm . grossissement Goc = dm / f'2.grossissement commercial Gm du microscope = Goc gob= - Goc D / f'1.
tan a' = A1 B1 / O2F2 = A1 B1 / f'2. tan a' proche de a' soit a' = A1 B1 / f'2. l'angle étant petit on peut confondre l'angle en radian avec sa tangente : A1 B1 / A0B0= O1 F2/ O1 A0 avec O1 F2= f'1+D et O1 A0= -( D + f'1)f'1 / D . P= a' / A0B0
= - D / (f'1f'2)
relation de conjugaison appliquée à L2 : 1/f'2 = 1/ d1 -1/O2O1 ; 1/d1 = 1/ O2O1 + 1/f'2 avec O2O1 = -( D + f'1+f'2) 1/d1 = -1/( D + f'1+f'2) + 1/f'2 = (D+ f'1) / (( D + f'1+f'2)f'2)) ; d1 = ( D + f'1+f'2)f'2) / (D+ f'1) . diamètre d du cercle oculaire : grandissement transversal de l'oculaire : |g|= d/D= d1/ ( D + f'1+f'2)= f'2 / (D+ f'1) d= D f'2 / (D+ f'1)
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Un densitomètre est constitué d'un tube cylindrique (T) de masse m=10 g, de hauteur H= 30 cm et de section S= 1 cm² lesté dans sa partie inférieure par un réservoir sphérique (R) de rayon R, de volume V0 = 1 cm3 dont la masse et l'épaisseur des parois sont négligeables. Le réservoir est rempli dans la totalité du volume V0 de mercure ( rHg= 13,6 g/cm3). Le densitomètre est plongé dans un liquide de masse volumique r et l'on désigne par h la hauteur immergée du tube cylindrique T.
corrigé centre de masse du lest : O ; masse du lest : m2 = V0 rHg= 13,6 g ; rayon du lest sphérique : 4/3 p R3 = 1 ; R= 0,62 cm = 6,2 10-3 m. Le centre de masse du tube seul est situé en C, à mi-hauteur, soit à 0,15 m du bord inférieur du tube T ; masse du tube m1 = 0,01 kg m2 OGd = m1 GdC1 avec OGd + GdC1 = 0,15 + 6,2 10-3 = 0,1562 m 0,0136 OGd = 0,01(0,1562-OGd)
; OGd = 0,0662 m.
Le centre de masse du liquide déplacé par le tube immergé, noté C2, est situé à mi-hauteur ½h masse du liquide déplacé par le tube immergé : m4 = Sh rl ; m3 OGl = m4 GlC2 avec OGl + GlC2 = R+½h V0 rl
OGl = Sh rl ( R+½h-OGl) ; OGl
= ( R+½h) Sh / (V0
+ Sh).
0,0662<( R+½h) Sh / (V0 + Sh) 0,0662(V0 + Sh) - ( R+½h) Sh<0 -½Sh² +(0,0662-R)Sh + 0,0662 V0<0 ½Sh² -(0,0662-R)Sh - 0,0662 V0>0 h² -2(0,0662-R)h- 0,0662*2 V0/S>0 b= 0,0662-R = 0,0662-6,2 10-3=0,06 m. c = 0,0662*2 10-6/10-4
= 1,32 10-3 m².
h² -0,12 h-1,32 10-3 =0 résoudre : hm=13,01 cm. valeur minimale rm de la masse volumique r du liquide que l'on peut mesurer avec ce densitomètre : la tige est totalement immergée : h = 0,3 m le poids du densitomètre est égal à la poussée d'Archimède due au liquide déplacé (10 + 13,6) 10-3 g = (V0+Sh)rlm g rl m=23,6 10-3 / (V0+Sh) = 23,6 10-3 / (10-6+10-4*0,3) =761 kg m-3 valeur maximale rM de la masse volumique r du liquide que l'on peut mesurer avec ce densitomètre : le point Gl vient en Gd : h = 0,13 m le poids du densitomètre est égal à la poussée d'Archimède due au liquide déplacé (10 + 13,6) 10-3 g = (V0+Sh)rlm g rl m=23,6 10-3 / (V0+Sh) = 23,6 10-3 / (10-6+10-4*0,13) =1686 kg m-3
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Un moteur thermique fonctionne de façon réversible entre deux sources dont les températures Tc et Tf (Tc > Tf) peuvent évoluer au cours du temps à cause des échanges thermiques avec la machine. La source froide est constituée d'une masse M = 100 kg d'eau en totalité à l'état de glace fondante à la température Tf0= 273 K. la source chaude est constituée par une masse 2M d'eau liquide à la température Tc0 = 373 K. On donne : capacité thermique massique de l'eau liquide C= 4,18 kJ kg-1 K-1. chaleur latente massique de fusion de la glace à 273 K : L= 335 kJ/kg.
corrigé lors d'un cycle et un fonctionnement réversible: premier principe : dQ+dQ'+dW=0
et dQ' = L d m ( lorsque la masse d m de glace a fondu ; d m<M) 2MC dT / T + L d m / Tf0=0 puis intégrer entre 0 et M. C ln(Tcl/Tc) + ½L / Tf0=0 ; ln(Tcl/Tc) = -½L / (Tf0C) ln(Tcl/373) = -0,5*335 /(273*4,18)= -0,147 Tcl/373 = 0,863 ; Tcl=0,863*373 = 322 K. travail fourni W1 par le moteur : W1+Q+Q'=0 avec Qreçu = 2MC(Tc-Tcl)= 200*4,18(373-322)= 42 636 kJ Q' cédée= -ML= -100*335 = -33 500 kJ W1fourni = - 42636+33500 = -9
116 kJ.
2dT / T + dT' / T' =0 puis intégrer sur la durée du fonctionnement ( glace fondue) 2 ln( T0/ Tcl) +ln( T0 / Tf) =0 T03 = Tf T²cl. T0 = racine cubique (273* 322² )= 304,7 K. Le moteur cesse de fonctionner lorsque les 2 sources sont à la même température. travail du moteur lors de cette seconde phase : Qreçu = 2MC(Tcl-T0)= 200*4,18(322-304,7)= 14 462,8 kJ Q' cédée= -MC(T0-Tf)= -100*4,18(304,7-273) = -13 250 kJ W2fourni = + 13 250 - 14 462,8 = -1 212,2 kJ. total : -1 212,2 - 9 116 = -10 328,2
kJ.
conversion en travail de l'énergie thermique reçue = 10328,2 / (14 462,8+ 42 636) = 0,18. rendement théorique maxi , dans le cas où les températures des sources restent constantes 1-Tf/Tc = 1 -273 / 373 = 0,27. |
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La source qui délivre la tension d'entrée vE(t) = VEcos(wt) est un générateur parfait autonome. Les deux autres générateurs, parfaits eux aussi, sont des sources liées, commandées respectivement par la tension de sortie vS(t)= vA-vB pour la source de tension et pour la source de courant, par le courant i(t)= I0cos(wt) délivré par la source autonome. a et b sont des constantes. Du point de vue de ces bornes de sortie A et B, ce réseau dans lequel est compris le résistor R connecté entre les bornes A et B, est équivalent à un générateur qui, dans la représentation de Thévenin, est constitué par une source de tension de force électromotrice eth(t) associé en série à un résistor rth. Dans la représentation de Norton, ce générateur est constitué d'une source de courant, de courant électromoteur iN(t), associée en parallèle à un résistor de résistance Rth.
corrigé La tension aux bornes du résistor R0 est notée u ; il est traversé par un courant d'intensité (b+1) i : u = R0(b+1) i de plus vs= Rbi ; maille de gauche : u = ve-ri-avs. R0(b+1) i = ve-ri-aRbi [R0(b+1) + r + aRb] i = ve
; Re = ve / i = R0(b+1) + r + aRb.
eth = Rbve
/Re.
iN = b ve /Re. rth = Rth = eth / iN = R.
L'ensemble du circuit est équivalent à un générateur parfait de tension de fem eth en série avec les résistors de résistance rth et Ra. L'intensité du courant qui traverse Ra est : eth/(rth+Ra). La tension aux bornes de Ra est : Ra eth/(rth+Ra) d'où Pa = Ra e²th/(rth+Ra)². valeur de Ra pour laquelle cette puissance est-elle maximale : on dérive Pa par rapport à Ra : Pa' = e²th(rth-Ra)/(rth+Ra)3. la dérivée s'annule pour Ra0 = rth ; la dérivée est négative si Ra0 > rth : Pa passe par un maximum si Ra0 = rth.
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