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  réactions
         d'addition sur les
         alcènes 
  cinétique
         de substitution
         SN2 
  comparaison
         des pouvoirs nucléophiles de
         I-
         et Br-  méthode
         potentiométrique : détermination
         de
         k1
  polarimétrie
         : détermination de k2.d'après
         Mines
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      |  réactions
         d'addition sur les alcènes 
            Addition du dibrome sur un alcène :- Ecrire les formules topologiques des alcènes non
            cycliques de formule C4H8. Les
            nommer.
 - L'addition du Br2sur l'un de ces
            alcènes, noté C conduit à un seul
            dibromoalcane à chaîne carbonée
            linéaire. Identifier C en justifiant.
Addition du bromure d'hydrogène sur
            l'alcène C dans un solvant polaire.- Ecrire le mécanisme de l'addition.
 - On obtient la molécule D : 2-bromobutane (S) :
            écrire la représentation spatiale de Cram.
            On obtient une autre molécule D' : identifier
            D'.
 corrigé
 
   Le 2-méthylpropène conduit à un
         dérivé dibromé à chaine
         ramifié ; le but-1-ène conduit au
         1,2-dibromobutane racémique ; le (Z) but-2-ène conduit à deux
         énantiomères : (2R, 3R 2,3-dibromobutane et le
         (2S, 3S) 2,3-dibromobutane. C est le (E)
         but-2-éne : il conduit a un composé
         méso, achiral.   
         
          addition de H-Br sur le (E) but-2-ène dans un solvant
         polaire
 
 ordre de priorité des groupements : -Br ,
         -C2H5 , CH3 et H  D est le (S) 2-bromobutane ; D' est le (R) 2-bromobutane; D
         et D' sont deux énantiomères.
 
         
          
 | 
   
      |  cinétique
         de substitution SN2 Etude de l'action des ions iodures sur le (S)
         2-bromobutane, noté D, dans un solvant peu polaire et
         aprotique.
 
            Le solvant :- Définir solvant polaire et protique ? Citer deux
            exemples.
 -Quel est l'intéret d'utiliser un solvant peu
            polaire et aprotique dans le cadre d'un mécanisme
            SN2 ?
Schéma réactionnel :(1) D+I-
            --k1-->E + Br-.
 (2) E+I-
            --k2-->E' + I- ;
            (2') E'+I-
            --k'2-->E + I- .
 (3) E+Br-
            --k3-->D + I- ;
            (3') E'+Br-
            --k'3-->D' + I- ;
            (1') D'+I-
            --k'1-->E' + Br- ;
 (4) D+Br-
            --k4-->D' + Br- ;
            (4') D'+Br-
            --k'4-->D + Br- ;
 - Identifier E et E'. Comment appelle-t-on ces
            molécules ?
 - Justifier que k1 = k'1 ;
            k2 = k'2 , k3 =
            k'3 ; k4 = k'4.
 corrigé
 Un solvant polaire est un solvant dont le moment dipolaire
         n'et pas nul ( le barycentre des charges négatives ne
         coincide pas avec celui des charges positives). Un solvant
         protique est un solvant possédant des
         hydrogènes ayant un caractère acide ( H
         lié à un atome électronégatif
         comme l'oxygène ou l'azote) ; dans ce type de solvant
         les anions sont facilement solvatés.
 exemples de solvants protiques et polaires : acide
         éthanoïque et éthanol. Un solvant polaire, protique solvate d'autant plus les
         anions que leur charge est plus forte et plus
         localisée. Les réactifs étant fortement
         solvatés, le complexe activé est peu
         stabilisé ( énergie d'activation plus grande
         et réaction plus lente).  
 E est le (R) 2-iodobutane obtenu à partir de D par un
         mécanisme SN2 ( inversion de
         configuration);
 E' est le (S) 2-iodobutane obtenu à partir de D'
         par un mécanisme SN2 ( inversion de
         configuration);E et E' sont deux énantiomères.
 Deux énantiomères ont les mêmes
         propriétés chimiques vis à vis de
         réactifs nucléophiles achiraux ( I-
         et Br- ) : donc les réactions (1) et (1')
         ont la même vitesse ; il en est de même pour (2)
         et (2') , (3) et (3') ainsi que (4) et (4'). 
         
          
 | 
   
      |  comparaison
         des pouvoirs nucléophiles de I- et
         Br- 
   On donne les numéros atomiques Z(I)=53 et
         Z(Br)=35 
            Définir nucléophile.Quelle est la configuration électronique des
            ions I- et Br-. - Calculer la charge effective Z* associée au
            dernier groupe de Slater occupé par les
            électrons.
 - La valeur du rayon d'un ion est : r = n*² / Z*
            a0 avec a0 = 53 ppm. Calculer
            r(I-) et r(Br-)
 - Comparer ces résultats aux valeurs
            espérimentales r(I-)= 216 ppm et
            r(Br-)= 195 ppm. Conclure quant à
            l'approximation de Slater ?
 - Justifier que les ions I- sont plus
            nucléophile que les ions Br-. Quelles
            réactions peut-on négliger dans le
            schéma réactionnel.
   corrigé
 Un nucléophile est une espèce possédant
         des doublets non liants ; elle réagit avec des sites
         déficients en électrons ( site
         électrophile). Le pouvoir nucléophile est
         d'autant plus grand que la vitesse de l'attaque
         nucléophile est grande.
 configuration électronique : Br- :
         1s2 2s2 2p6 3s2
         3p6 3d10 4s2
         4p6. s4s,4p= 7*0,35 +
         18*0,85 +8*1+2*1= 27,75 ; Z*4s,4p=
         35-s4s,4p=
         7,25. I- : 1s2 2s2
         2p6 3s2 3p6 3d10
         4s2 4p6 4d10 5s2
         5p6. s5s,5p= 7*0,35 +
         18*0,85 +28*1= 45,75 ; Z*5s,5p=
         53-s5s,5p=
         7,25.
         
          r(Br-) = n*² / Z* a0 = 3,7²
         / 7,25*53 = 100 ppm
 écart avec la valeur expérimentale :
         49% r(I-) = n*² / Z* a0 = 4²
         / 7,25*53 = 120 ppm écart avec la valeur expérimentale :
         44% La différence entre les valeurs est dans le
         même sens (I- plus gros que Br-)
         : l'approximation de Slater est très approximative,
         mais permet de comparer les rayons des ions. Les électrons périphériques de
         I- sont plus éloignés du noyau et
         subissent la même charge effective que dans Br-
         : en conséquence, ils sont plus disponibles
         pour une attaque nucléophile ; I- est plus
         polarisable ( son nuage électronique se
         déforme sous l'influence d'un champ électrique
         extérieur); I- plus gros est moins
         solvaté et donc plus disponible pour une attaque
         nucléophile. il est raisonable de négliger les réactions
         (3), (3'), (4) et (4') du schéma réactionnel
         où intervient le nucléophile
         Br-. 
 | 
   
      |  méthode
         potentiométrique : détermination de
         k1. 
         
         On
         étudie la cinétique précédente,
         seules les réactions (1), (2) et (2') interviennent.
         A t=0, on introduit dans V= 200 mL de solvant
         n1=0,05 mol de D et n2 = 0,1 mol
         d'iodure de sodium NaI . A de dates ti, on
         prélève du milieu réactionnel un
         échantillon de volume v0 = 10 mL. On le
         refroidit et on le dose par une solution aqueuse de nitrate
         d'argent AgNO3 de concentration
         cAg=0,2 mol/L.
 Le suivi du dosage est suivi par une méthode
         potentiométrique où l'on observe la
         différence de potentiel U=
         EAg-Eréf entre une
         électrode d'argent et une électrode de
         référence en fonction du volume v de nitrate
         d'argent ajouté. On obtient pour l'instant t= 20 min
         la courbe ci-dessous :
   
            Shématiser
            le dispositif du dosage.Exprimer
            U en fonction de [Ag+],
            Eréf et du potentiel standart
            E0 du couple Ag+/Ag.L'échantillon
            à doser contient les ions I- et
            Br- qui peuvent précipiter en
            présence des ions Ag+.:
            pKs1(AgI)= 16,1 ; pKs2(AgBr) =
            12,3. Pour des concentrations en Br- et
            I- du même ordre de grandeur dans
            l'échantillon à doser, quel
            précipité apparaît en premier dans le
            dosage ? Selon quelle réaction R1 ?
            Justifier.- On note ve le volume où le
            deuxième précipité commence à
            se former. Quel est le point correspondant sur le graphe
            ? Relever ve. En déterminant le rapport
            [I-] / [Br-]
            montrer qu'en ce point R1 est presque
            terminée.
 - Donner la relation entre cAg, ve
            et nI- ( nI- : nombre de moles
            d'ion iodure dans l'échantillon). En
            déduire à l'instant t3, la relation donnant
            la concentration en iodure dans le milieu
            réactionnel [I-]M en
            fonction de cAg, ve et
            v0.
Dans le
            milieu réactionnel on note les concentrations : a=
            [D]M à t==0 ; b =
            [I-]M à t =0 et x =
            [I-]M à t
            quelconque. On donne les concentrations des ions iodures,
            obtenues par la méthode précédente
            en fonction du temps :
               - Exprimer et calculer numériquement a et b. Que
            peut-on dire de l'effet des réactions (2) et (2')
            sur les quantités d'ion iodure ? En déduire
            les concentrations [D] et
            [Br-] à l'instant t en fonction
            de a, b et x.
                  | t(min) | 0 | 5 | 10 | 20 | 40 | 80 | infini |  
                  | x mol/L | 
 | 0,422 | 0,375 | 
 | 0,277 | 0,255 | 
 |  - Compléter le tableau.
 - Déterminer l'équation
            différentielle vérifiée par x,
            l'intégrer et en déduire l'expression de t
            en fonction de x, a, b et k1.
 En déduire k1 ( en L mol-1
            s-1) par une méthode non graphique. On
            présentera les valeurs utilisée sous forme
            de tableau.
 corrigé
 
   potentiel relatif à l'électrode d'argent (
         formule de Nernst) U =E0(Ag+/Ag) +
         0,06 ln [Ag+]-Eréf. le précipité le moins soluble ( de pKs le
         plus grand) apparaît le premier :c'est à dire AgI selon la réaction
         R1 : Ag+ + I- = AgI
         (solide) K10 =
         1/([I-][Ag+])= 1/ Ks1
         = 1016,1.
 la seconde réaction de dosage est R2 :
         Ag+ + Br- = AgBr (solide)
         K20 =
         1/([Br-][Ag+])= 1/ Ks2
         = 1012,3. Le point anguleux du graphe (ve=16 mL)
         correspond à l'apparition du second
         précipité. En ce point les deux précipités sont
         présents donc :Ks1 =[I-][Ag+] et Ks2
         = [Br-][Ag+] soit :
         [I-] / [Br-] = Ks1/Ks2
         = 10-16,1 /
         10-12,3=10-3,8.
 la concentration en I- est très
         inférieure à celle en Br- :
         R1 est pratiquement terminée.
         
          a = 0,05 / 0,2 = 0,25 mol/L ; b = 0,1 / 0,2 = 0,5 mol/L
 effet des réactions (2) et (2') : il se
         crée autant d'ion I- qu'il n'en
         disparaît. Les ions iodures disparaissent en (1):
         lorsqu'un ion iodure réagit avec une molécule
         D il se forme un ion Br-. 
            date t3 :à la première
         équivalence nI- initialement
         présent = n Ag+ versé
         soit cAgve=
         [I-]v0.
               | 
 | (1) D | + I- | ---> E | + Br- |  
               | initial | a | b | 0 | 0 |  
               | en cours date t | a-(b-x) = a-b+x | x | .... | b-x |  
               | t infini | a-b+xoo=0 en
                  défaut | xoo = b-a = 0,25 | Eoo | a = 0,25 |  [I-] =
         cAgve/v0 = 0,2*16/10 = 0,32
         mol/L 
            La loi de vitesse d'une réaction SN2
         s'écrit : -d[D]/dt = -
         d[I-]/dt =
         k1[D][I-] =
         k1(a-b+x) x
               | t(min) | 0 | 5 | 10 | 20 | 40 | 80 | infini |  
               | x mol/L | 0,5 | 0,422 | 0,375 | 0,32 | 0,277 | 0,255 | 0,25 | 
 dx/ ((a-b+x)
         x)= -k1t ;  
 calcul de
         k1 à partir des données
         : 
            k1 moyen = 0,163 / 60 = 2,72
         10-3
         L mol-1 s-1
               | t(min) | 5 | 10 | 20 | 40 | 80 | infini |  
               | x mol/L | 0,422 | 0,375 | 0,32 | 0,277 | 0,255 | 0,25 |  
               | k1L
                  mol-1 min-1 | 0,163 | 0,162 | 0,165 | 0,163 | 0,162 | 0,163 | 
 
         
          
 | 
   
      |  polarimétrie
         : détermination de
         k2. 
 
            On part d'un nouvel état initial,
            correspondant à l'état d'équilibre
            ontenu au bout d'un temps infini dans l'expérience
            précédente. Donner la composition du
            système dans cet état, soit les valeurs de
            [Br-]oo ,
            [D]oo , [E]oo
            ,[E']oo en fonction de c= 0,125
            mol/L.On modifie l'état précédent en
            doublant rapidement à t=0 la concentration de
            l'espèce E. On suit la réaction en
            étudiant le pouvoir rotatoire a
            de la solution en fonction du temps. On obtient les
            résultats suivants :
               Le pouvoir rotatoire a de la
            solution est donné par la formule : a
            = l S[a]i
            ci où l est la longueur de la cuve
            où l'on mesure a,
            [a]i est le
            pouvoir rotatoire spécifique de la substance
            dissoute n°i et ci sa concentration. On
            note a le pouvoir rotatoire
            spécifique de l'espèce E. On rappelle que
            celui de E' lui est opposé [a]'
            = -[a].
                  | t(s) | 0 | 50 | 150 | 250 |  
                  | a
                     (°) | 1,3 | 0,9 | 0,45 | 0,2 |  - Exprimer a à tout
            instant en fonction de [a],
            l, [E] et [E'].
 - Les seules réactions mises en jeu ici sont (2)
            et (2'). Quelle est la valeur de a
            lorsque t tend vers l'infini ? Que peut-o dire de
            [I-] au cours de la même
            réaction ?
 - A l'instant t quelconque, on note y la concentration
            dont a diminué [E] depuis l'instant
            initial. Exprimer [E] et [E'] en fonction
            de c et y.
 - Exprimer la vitesse d'apparition de E' en fonction de
            k2, [I-], [E] et
            [E']. En déduire une équation
            différentielle vérifiée par
            a, l'intégrer et donner
            a en fonction de a
            0 ( valeur initiale de a à
            t=0) , k2, c et t.
 - Grâce au tableau, déterminer la valeur de
            k2 par une méthode non graphique ( tableau de
            valeurs demandé).
 - Comparer k1 et k2. ce
            résultat était-il prévisible ?
            Justifier.
 corrigé
 D est le réactif limitant Doo = 0 ;
         [I-]oo = 0,25 mol/L = 2c ;
         [Br-]oo = 0,25 mol/L = 2c ;
 les concentrations n'évoluant plus :
         d[E']/dt = 0 =
         k2[E]oo[I-]oo
         -k'2[E']oo[I-]oo
         ; avec k2=k'2 donc
         [E]oo= [E']oo. conservation de la matière :
         [D]+[E]+[E']=a soit
         2[E]oo= a ;
         [E]oo=½a = c 
         
          à chaque instant le pouvoir rotatoire s'écrit
         : a = l[a][E]+l[-a][E']
         = l[a]
         ([E]-[E'] )
 lorsque t -->oo le pouvoir rotatoire s'annule. la concentration [I-] reste constante,
         égale à 2c. à une date t, on note y la diminution de (E]
         depuis la date initiale. 
            a = l[a]
         ([E]-[E'] ) = l[a]
         (c-2y) ; da/dt = -2
         l[a] dy/dt--> dy/dt=
         1/(-2 l[a]) da/dt
               | 
 | (2) E | + I- | ---> E' | + I- |  
               | initial | 2c | 2c | c | 2c |  
               | en cours date t | 2c-y | 2c | c+y | 2c |  
               | t infini | Eoo | 2c | E'oo | 2c |  d[E']/dt =dy/dt =
         k2[E][I-]
         -k2[E'][I-]=
         k2[I-]
         ([E]-[E'] ) = 2c
         k2(c-2y) dy/dt =2c k2(c-2y) 1/(-2 l[a])
         da/dt = 2c
         k2a /(
         l[a]) ;
         da/dt
         = - 4c k2a.
         ou da/ a
         = -4c k2 dt puis intégrer ln (a/a0)=
         - 4c k2 t on calcul k2 à partir du tableau de
         données : 
            k2
         moyen = 1,5
         10-2
         L mol-1 s-1
               | t(s) | 50 | 150 | 250 |  
               | a
                  (°) | 0,9 | 0,45 | 0,2 |  
               | k2 L
                  mol-1 s-1 | 0,0147 | 0,0141 | 0,0150 |  La constante
         de vitesse k1 est 7 fois plus petite que
         k2 : I- est meilleur nucléofuge que
         Br-, la liaison C-I ( plus longue que C-Br) est
         plus polarisable que la liaison C-Br.
         
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