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Au sein des noyaux lourds la matière nucléaire ( protons et neutrons) se comporte comme un fluide de Van der Waals ( modèle très simple). L'équation d'état d'une mole de ce fluide est (P+a/V²)(V-b)=RT. a et b sont deux constantes caractéristiques du fluide étudié. a=122 ; b=10-4 S.I . P: pression ; V: volume ; T : température. L'énergie interne d'une mole de fluide est : U(T,V) =CvT-a/V ; Cv : capacité calorifique molaire à volume constant du fluide ; Cv est considérée comme une constante.
corrigé unité de b : volume en m3 ; a/V² a la dimension d'une pression ; a a la dimension de PV² soit PV * V ; PV a la dimension d'une énergie en joule ; unité de a : Jm3 . a/V² : pression moléculaire ; l'effet attractif entre molécules diminue la pression sur les parois. b représente le volume propre des NA molécules ( dans une mole) assimilées à des sphères de rayon r. L'ordre de grandeur de r est : volume d'une sphère = 4/3pr3 ; NA= 6,02 1023 molécules dans une mole b = 4/3pr3 NA soit r3 = 3b/(4pNA) r3 = 3*0,25 / (4*3,14 *6,02 1023 ) = 9,92 10-26 soit r =4,6 10-9 m r est de l'ordre de grandeur du rayon de l'atome entropie : L'énergie interne d'une mole de fluide est : U(T,V) =CvT-a/V ; calcul de la différentielle dU : dU= CvdT +a/V² dV La variation d'énergie interne est la somme de la chaleur et du travail reçus par le système. travail élémentaire et chaleur reçus lors d'une transformation élémentaire réversible : dW= -PdV ; dQ= TdS d'où dU= -PdV + TdS = CvdT +a/V² dV TdS= CvdT+( P+a/V² )dV or (P+a/V²)= RT / (V-b) d'où TdS= CvdT+RT / (V-b) dV dS= Cv/T dT + R / (V-b) dV par intégration on trouve l'entropie S(T,V) = Cv lnT+ Rln(V-b) + Cte. détente adiabatique réversible : La détente est adiabatique et réversible, donc isentropique. S(T1,2V0) =S(T0,V0) soit : Cv lnT0+ Rln(V0-b) =Cv lnT1+ Rln(2V0-b) lnT1= lnT0+R/Cv ln[(V0-b)/(2V0-b)] Cv =R[ln(V0-b)-ln(2V0-b)] / [lnT1- lnT0] Cv =R[ln((V0-b)/(2V0-b))] / [ln(T1/T0] Cv = 8,314 [ln((0,02-10-4) /(0,04-10-4))] / [ln(230/300)]=8,314*(-0,696) / (-0,266)=21,74 J K-1mol-1. Cv est voisin de 2,5 R, le gaz est probablement diatomique. travail reçu par le fluide : dans une détente adiabatique le travail reçu est égal à la variation d'énergie interne du fluide. W=DU = U1-U0 avec U= CvT-a/V ; DU =Cv(T1-T0)-a[1/(2V0)-1/V0]=Cv(T1-T0)+a/(2V0) DU = 21,74*(230-300)+122/0,04 = -1521,8 +3050=1528,2 J. équilibre liquide vapeur : La courbe en pointillé est la courbe de saturation. Son sommet est le point critique C. La branche gauche est la courbe d'ébullition ( apparition des premières bulles de vapeur) et la branche droite, la courbe de rosée ( apparition des premières gouttes de liquide) PC voisin 80 bar et VC voisin 0,1 L. Au dessous de la température critique 175 °C, l'état vapeur et l'état liquide sont distincts; à l'équilibre les deux phases sont séparées par un ménisque. Au dessus de 175°C, le liquide et la vapeur forme une phase unique, fluide hypercritique. A : 0,06 L ; 110°C état vapeur B : 110 bar ; 200°C état hypercritique D : 0,2 L ; 125°C mélange liquide vapeur fraction molaire de la vapeur : xv=0,66 ; du liquide : xl=0,34 E 40 bar ; V = 0,35 L
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